Préserver sa neutralité, apporter son aide sur le terrain, ne pas « importer » d’éventuels islamistes et auteurs de violences
– L’Afghanistan est un foyer de conflit depuis des décennies. Le Conseil fédéral ne doit en aucun cas se laisser entraîner dans ce conflit. Qu’il garde une stricte neutralité. Ce n’est qu’en faisant preuve de retenue en politique extérieure que la Suisse pourra servir de médiateur et rendre de bons offices à tous.
-L’asile ne doit être obtenu que pour les réfugiés menacés de mort. Il est préférable d’apporter de l’aide sur le terrain et dans les pays voisins. À l’heure actuelle, la situation en Afghanistan n’est pas claire. Il faut attendre de voir comment se déroule le changement de pouvoir et ce qui résultera des négociations internationales.
– Ce que l’UDC rejette catégoriquement, ce sont les réfugiés contingentaires. Ce serait une invitation pour des centaines de milliers d’Afghans à venir en Europe et donc en Suisse. Nous sommes également opposés à l’asile à la carte : que les réfugiés afghans arrivent en Suisse via plusieurs pays tiers sûrs afin d’obtenir de meilleures prestations sociales. Il s’agit également de la sécurité de la population suisse : des flux d’asile incontrôlés inciteront également des islamistes, des auteurs de violences et de non-intégrables d’entrer en Suisse.