Les coûts explosent, la criminalité augmente et les abus se multiplient : le chaos de l’asile, dont le centre-gauche est responsable, a pris des proportions insupportables pour la population suisse. Comme la majorité de centre-gauche au Parlement fédéral ne parvient pas à mettre un terme au chaos de l’asile, le peuple doit agir. L’assemblée des délégués de l’UDC Suiss, réunie aujourd’hui à Loèche (VS), s’est concentrée sur l’initiative populaire « Stop aux abus dans le domaine de l’asile ! (Initiative pour la protection des frontières) ». En outre, les délégués ont pris les mots d’ordre pour les votations populaires du 22 septembre 2024 : ils disent clairement NON à l’initiative sur la biodiversité et OUI à la réforme de la LPP.
Notre système d’asile fait l’objet d’abus massifs. Chaque année, des dizaines de milliers d’immigrés clandestins demandant l’asile arrivent dans notre pays. Et bien que la plupart d’entre eux ne soient pas des réfugiés, ils restent généralement ici. Avec l’accord de Schengen de l’UE, nous avons perdu le contrôle de nos frontières. « Ce n’est pas nous qui décidons qui vient en Suisse, mais des passeurs criminels », a déclaré le président du parti Marcel Dettling lors de l’assemblée des délégués de l’UDC Suisse à Loèche (VS). « On nous impose une immigration dont nous ne voulons pas, qui nuit à notre pays, qui met en danger notre cohabitation, qui détruit notre sécurité et qui coûte des milliards de francs d’impôts ». La Confédération dépense à elle seule 3.5 milliards de francs pour le domaine de l’asile. En 2021, c’était encore 1.5 milliard.
« Un bénéficiaire de l’aide sociale sur trois en Suisse est un demandeur d’asile », a expliqué Marcel Dettling. Concrètement, cela signifie que les contribuables financent l’intégralité des frais de subsistance des demandeurs d’asile, y compris les cotisations à la sécurité sociale et les primes d’assurance maladie. Depuis l’an 2000, un demi-million de migrants demandeurs d’asile sont arrivés en Suisse. Dès le premier jour, ils bénéficient de nos soins de santé cinq étoiles sans jamais avoir versé un franc à notre système de santé. « Et après, nous nous étonnons que les primes d’assurance maladie explosent ? », a martelé Marcel Dettling.
Ce chaos de l’asile, dont les autres partis sont responsables, est une bombe sociale à retardement. Ce sont principalement des jeunes hommes musulmans qui arrivent chez nous, issus de cultures qui méprisent les femmes et beaucoup sont criminels et peu, voire pas formés.
« Il est totalement naïf de croire que ces migrants demandeurs d’asile venus d’Afrique, d’Afghanistan, de Syrie, etc. ne nous apportent pas leurs problèmes », a déclaré Marcel Dettling. « Ce chaos du centre-gauche en matière d’asile est un risque pour la sécurité de la population suisse ». En 2023, les délits commis par les demandeurs d’asile ont augmenté de plus de 50%. La Suisse n’est plus un pays sûr. « De nombreux citoyens ne se sentent plus en sécurité, même dans leur propre maison. Ils sont volés, menacés et harcelés », a déclaré le conseiller national fribourgeois Nicolas Kolly. « Il est scandaleux que notre sécurité soit aujourd’hui menacée par ceux qui sont censés chercher protection et que nous accueillons généreusement ».
La conclusion est claire : « La majorité de centre-gauche au Parlement fédéral ne veut pas mettre fin au chaos de l’asile. C’est maintenant au peuple d’agir », a déclaré le président du groupe Thomas Aeschi, avant d’ajouter : « En Suisse, le peuple est le souverain suprême. Nous, les Suisses, ne voulons pas d’une telle immigration avec autant de migrants criminels en quête d’asile. Corrigeons cela avec l’initiative sur la protection des frontières » !
Les 4 lignes directrices de cette initiative sont :
NON à l’initiative sur la biodiversité – OUI à la réforme de la LPP
Les délégués de l’UDC Suisse ont adopté les mots d’ordre suivants pour les votations du 22 septembre 2024 :
254 délégués et 76 invités ont participé à l’assemblée à Loèche (VS).