Avec cette 5e révision de l’assurance-invalidité AI, le Conseil fédéral souhaite réduire le nombre de nouvelles rentes, porter le prélèvement sur les salaires de 1,4 à 1,5 pour-cent et augmenter la…
(SVP) Avec cette 5e révision de l’assurance-invalidité AI, le Conseil fédéral souhaite réduire le nombre de nouvelles rentes, porter le prélèvement sur les salaires de 1,4 à 1,5 pour-cent et augmenter la TVA de 0,8 pour-cent. Ce procédé est totalement faux. Au lieu d’injecter toujours plus d’argent dans l’AI, il faut enfin assainir durablement cette assurance.
L’assurance-invalidité boucle chaque année avec un déficit de l’ordre de 1,5 milliard de francs. Cette institution échappe au contrôle en raison de la forte augmentation du nombre de cas d’invalidité, de l’invalidité simulée et des nombreux abus. Il est donc urgent de l’assainir. Cependant, cet assainissement ne doit pas passer tout simplement par une augmentation des prélèvements sur les salaires, par une hausse de la TVA (que le peuple a déjà refusée) ainsi que par quelques adaptations cosmétiques.
Aux yeux de l’UDC, les propositions du Conseil fédéral ne sont pas assez concrètes et n’apportent pas les effets voulus. Le Conseil fédéral ne peut ignorer le verdict clair et net du peuple du 16 mai dernier. La majorité des citoyennes et des citoyens ne veut pas injecter de nouveaux fonds dans l’AI avant que les abus cessent.
L’UDC demande au Conseil fédéral de présenter un programme d’assainissement de l’AI digne de ce nom. La 5e révision de l’AI doit être conçue comme un projet d’économie. Avant tout il faut combattre les abus et la fausse invalidité. Voilà la seule manière de réduire substantiellement le nombre de nouveaux rentiers et de rentiers existants.
L’UDC déposera encore durant cette session des interventions parlementaires pour inviter le Conseil fédéral à prendre des mesures dans ce sens.
Berne, le 24 septembre 2004