L’UDC prend acte de la démission du conseiller fédéral Pascal Couchepin qui n’est pas une surprise. Pris au piège des combines et incompétences entourant la hausse de la TVA et l’explosion des…
(UDC) L’UDC prend acte de la démission du conseiller fédéral Pascal Couchepin qui n’est pas une surprise. Pris au piège des combines et incompétences entourant la hausse de la TVA et l’explosion des primes d’assurance-maladie, Pascal Couchpin fuit devant ses responsabilités. Premier parti de Suisse par le nombre de ses suffrages, l’UDC a droit à un deuxième siège au Conseil fédéral. Elle décidera quand elle fera valoir ce droit.
Le conseiller fédéral Pascal Couchepin a déçu les attentes de l’UDC. Tout le secteur des assurances sociales a besoin d’une réforme en profondeur que le chef du DFI n’a jamais réussi à mettre en œuvre. Les coûts échappent au contrôle. Bref, le démissionnaire laisse un beau gâchis derrière lui. Incapable de mettre en place un concept cohérent et politiquement acceptable pour contrer l’explosion des primes d’assurance-maladie, il a revanche participé aux lamentables combines entourant la hausse de la TVA pour financer l’AI. Idem pour l’AVS où le conseiller fédéral n’a pas su trouver une solution valable face au développement démographique. Sa démission d’aujourd’hui équivaut donc à une fuite devant ses responsabilités.
Obtenant une part électorale de 29% aux élections fédérales de 2007, l’UDC a confirmé sa position de premier parti politique de Suisse. Pour rétablir la concordance, il est donc indispensable qu’elle occupe deux sièges au Conseil fédéral. Toni Brunner, président de l’UDC Suisse: « L’UDC a droit à un deuxième siège et elle décidera, après discuté avec les autres partis, quand elle fera valoir ce droit. »
Berne, 12 juin 2009