Communiqué de presse

Coup porté contre les PME et les contribuables

L’UDC ne comprend pas comment les directeurs des finances cantonales et les présidents des associations économiques ont pu accepter le nouveau certificat de salaire. Cette décision signifie plus d’…

(UDC) L’UDC ne comprend pas comment les directeurs des finances cantonales et les présidents des associations économiques ont pu accepter le nouveau certificat de salaire. Cette décision signifie plus d’impôts, plus de bureaucratie et plus de contraintes pour l’économie en général, les arts et métiers en particulier. Elle est donc diamétralement opposée à une politique favorable au PME et à l’économie.

La compétitivité de la Suisse ne cesse de se détériorer. Hausse constante des impôts taxes et redevances, introduction d’obligations administratives insensées, administration hypertrophiée, autant de facteurs qui freinent la croissance et le développement économique. Le nouveau certificat de salaire accélère encore cette tendance.

Le 22 novembre, la Commission de l’économie et des redevances (CER) du Conseil national a annoncé la création d’une sous-commission pour examiner le nouveau certificat de salaire. La CER réagissait ainsi à un grand nombre d’interventions parlementaires qui sont encore pendantes ou que les CER du Conseil des Etats et du Conseil national ont déjà acceptées. Des modifications importantes apportées au système de déclaration fiscale doivent en effet être approuvées par le parlement. Dans ce contexte, il est politiquement scandaleux que les présidents radicaux d’economiesuisse et de l’Union suisse des arts et métiers s’entendent comme larrons en foire avec le ministre radical des finances pour sauver le nouveau certificat de salaire en court-circuitant le parlement. L’UDC ne participera pas à ce petit jeu et demandera que la décision soit reconsidérée.

Comme si leur mollesse face aux mesures d’accompagnement ne suffisaient pas, les associations économiques se sont laissées une fois de plus berner par le fisc. La facture de ces erreurs devra une fois de plus être payée par les PME, les arts et métiers et surtout les très petites entreprises. On ne peut pas, par devant, critiquer la bureaucratie et les contraintes administratives et, par derrière, faire exactement le contraire. Une fois de plus, il faut se demander quels intérêts ces organisations défendent réellement. L’Union suisse des arts et métiers, l’Union patronale et economiesuisse travaillent-elles pour le fisc et l’administration ou représentent-elles les entreprises et l’économie? Sont-elles pour plus d’Etat et plus de bureaucratie ou pour l’allègement de l’Etat et la dérégulation? Sont-elles pour une hausse des impôts ou pour une baisse de la charge fiscale? Autant de questions qui attendent toujours une réponse.

Berne, le 25 novembre 2004

 
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