L’UDC a pris acte du budget 2018 publié aujourd’hui. Une fois de plus, les dépenses de l’Etat augmentent massivement (+3,2 milliards de francs) par rapport à l’année précédente pour atteindre 71,9 milliards de francs. En 1990, la Confédération ne dépensait encore que 31,6 milliards de francs. Depuis cette année-là, les dépenses ont augmenté toujours plus rapidement. L’UDC se battra durant le prochain débat budgétaire pour qu’elles soient gelées au niveau de 2017.
L’UDC n’est pas d’accord avec les chiffres clés du budget 2018 de la Confédération. S’il en va selon le Conseil fédéral, l’expansion de l’Etat se poursuivra l’année prochaine sans ralentir. Par rapport au budget 2017, les dépenses augmentent de 3,2 milliards de francs (+4,9%) pour atteindre 71,99 milliards. Une fois de plus, le gouvernement fait un calcul si serré que les recettes fiscales en forte augmentation sont immédiatement utilisées pour financer des dépenses supplémentaires, si bien qu’il semble douteux que le frein à l’endettement puisse être respecté. L’UDC ne peut pas accepter cette nouvelle et forte hausse des dépenses ainsi que l’excédent structurel de 131 millions de francs qui est calculé de manière excessivement serrée.
L’UDC rappelle que la constante augmentation des dépenses fédérales (qui, exprimée en pour cent, dépasse souvent la croissance économique) menace à moyen ou à long terme la réduction de la dette, compromettant ainsi la croissance économique et la prospérité de la population.
L’UDC s’est donc fixé les objectifs suivants dans la perspective du prochain débat budgétaire au Parlement:
En raison de la forte augmentation des recettes fiscales et dans le but de décharger l’économie, l’UDC proposera dans le cadre de la procédure de consultation sur le projet fiscal 17 de baisser le taux d’imposition des bénéfices de 8,5 à 7,5%. Grâce aux effets dynamisants que l’on peut attendre d’une telle mesure, la baisse passagère des recettes fiscales sera à moyen ou à long terme plus que compensée, comme l’indiquent les expériences faites dans le passé.