Le chaos s’est installé à l’Office fédéral de la migration et dans tout le domaine de l’asile. La conseillère fédérale concernée, Simonetta Sommaruga, promet une fois de plus de s’attaquer à ces…
Le chaos s’est installé à l’Office fédéral de la migration et dans tout le domaine de l’asile. La conseillère fédérale concernée, Simonetta Sommaruga, promet une fois de plus de s’attaquer à ces dysfonctionnements. Or, les mesures annoncées la semaine dernière auront exactement l’effet contraire. Le renforcement de la protection juridique, le contrôle de santé gratuit et l’annonce d’une révision de la loi sur l’asile dans 5 à 6 ans seulement émettent des signaux désastreux: c’est une véritable invitation faite aux migrants d’emprunter la voie de l’asile pour s’installer en Suisse. Après la réorganisation complètement ratée de l’ODM par la conseillère fédérale Widmer-Schlumpf et la perte massive de savoir-faire qui en a résulté, on nous annonce une fois de plus de nouvelles mesures qui ne se contentent pas d’être inefficaces, mais qui sont de surcroît nuisibles à la lutte contre les abus dans le droit d’asile. D’où cette exigence de l’UDC: il faut enfin agir – nous en avons assez des vaines promesses! Lors de sa conférence de presse d’aujourd’hui, l’UDC a présenté un ensemble de revendications et plusieurs interventions parlementaires qu’elle déposera ces prochains jours.
Le nombre de demandes d’asile est reparti à la hausse ces dernières années. Il y en aura probablement environ 20 000 en 2011. Ainsi, le nombre de demandes a doublé depuis la fin de la période Blocher. C’est surtout l’exécution qui rencontre de gros problèmes: l’accord de Dublin ne vaut plus rien; la Suisse n’a pas d’accord de réadmission avec les principaux pays de provenance des requérants; les requérants disposent de moyens de droit quasi illimités avec la possibilité de multiplier les demandes et d’exiger des reconsidérations. Rien d’étonnant donc à ce que les requérants d’asile restent des années durant en Suisse. Plus de 60% d’entre eux profitent du statut de « l’admission provisoire »: ils n’ont pas droit à l’asile, mais peuvent vivre en Suisse jusqu’à ce qu’ils obtiennent finalement un droit de séjour et la nationalité suisse. La nouvelle vague de requérants d’asile d’Afrique du Nord apporte encore plus de criminalité et de violence en Suisse. Il est plus qu’urgent d’agir. Un groupe de travail de l’UDC a donc analysé ces problèmes et préparé un document de fond qui débouche sur plusieurs interventions parlementaires que le groupe UDC déposera encore durant cette session. Voici les principales exigences de l’UDC:
Document de fonds: Halte aux abus et au chaos dans le secteur de l’asile