Le Tribunal de Strasbourg empêche l’expulsion d’un violeur. Il est proprement inacceptable aux yeux de l’UDC que des juges étrangers décident pour la Suisse.
Une fois de plus la Cour européenne des droits de l’homme prescrit à la Suisse comment elle doit procéder avec un criminel étranger dangereux. Il s’agit concrètement d’un Kosovar qui a commis un viol en 2003 pour lequel il a été condamné à une peine privative de liberté de deux ans et à l’expulsion du territoire suisse avec un délai d’épreuve de cinq ans. Compte tenu de cette condamnation et du divorce d’avec sa femme suisse, les autorités de migration ont refusé de prolonger son permis de séjour. Le Tribunal administratif fédéral a confirmé en 2015 l’expulsion de Suisse en dernière instance. Les juges de St-Gall ont motivé ce jugement par la protection de la sécurité publique et en se référant à l’initiative pour le renvoi des criminels étrangers qui a entre-temps été acceptée. Selon cette initiative, le viol est un délit qui doit entraîner automatiquement l’expulsion.
Ce Kosovar continue néanmoins de vivre en Suisse – et il y restera. La responsabilité en incombe à la Cour de Strasbourg qui a cassé un jugement suisse, ce que des politiciens de gauche comme la conseillère nationale des Verts, Sibel Arslan, ont salué bruyamment.
Pour l’UDC, ce jugement de la Cour de Strasbourg est inacceptable. La Suisse doit être régie par son droit constitutionnel démocratiquement légitimé. L’UDC exige donc que ce violeur kosovar et tous les autres criminels étrangers dangereux vivant en Suisse soient enfin expulsés sans discussion.