Ce qui s’est passé aujourd’hui au Palais fédéral était une représentation embarrassante, du niveau des « collés climatiques, au lieu d’une célébration digne de l’anniversaire de la Constitution fédérale.
Le groupe UDC constate qu’en tant qu’élus du peuple, on ne pouvait qu’avoir honte de ce programme, surtout face aux représentants des cantons qui avaient fait le déplacement jusqu’à la Berne fédérale pour l’occasion.
La « fête » s’est transformée en une manifestation politiquement unilatérale et regorgeait de clichés stupides sur la Suisse romande. Le détournement de l’hymne national par un cabarettiste autoproclamé a constitué le point culminant de cet affront.
Il est totalement incompréhensible que les deux présidentes du Conseil, Martin Candinas (Le Centre) et Brigitte Häberli-Koller (Le Centre), aient donné leur aval à ce spectacle embarrassant.
Le groupe a aussi discuté de la loi sur l’énergie : si le Conseil des Etats ne corrige pas le tir, cela coûtera vraiment cher ! La loi « pour un approvisionnement énergétique sûr grâce aux énergies renouvelables », bricolée par la majorité de centre-gauche au Conseil national, est avant tout un paquet trompeur et coûteux. La loi n’apporte pas un approvisionnement énergétique sûr, mais des coûts supplémentaires massifs pour la population et l’industrie. Le groupe parlementaire fédéral UDC demande au Conseil des Etats de corriger cette loi ratée.
Moins de 3 mois après le vote sur la loi sur le climat, la majorité de centre-gauche se joue une fois de plus de la population : le PS, les Verts, les Vert’libéraux, le Centre et le PLR ont adopté au Conseil national, avec la nouvelle loi sur l’énergie, de nouvelles prescriptions et interdictions qui coûteront vraiment cher à la population ainsi qu’aux restaurants, hôtels, clubs sportifs et à de nombreuses autres entreprises commerciales. Désormais, non seulement les toits des maisons existantes et nouvelles, mais aussi les terrains de sport et les parkings d’une certaine taille devront être recouverts de panneaux solaires.
Obligation d’utiliser l’énergie solaire pour les bâtiments et les parkings. Concrètement, la majorité de centre-gauche du Conseil national a décidé de rendre l’énergie solaire obligatoire pour les bâtiments suivants :
Il s’agit d’une atteinte massive aux droits de propriété et d’un renchérissement de la construction. Les locataires, les consommateurs et les automobilistes devront supporter les coûts supplémentaires.
Renchérissement des places de parking
Chaque épicerie, restaurant, hôtel, boulangerie, club de sport et tous les autres qui proposent plus de 25 places de parking doivent couvrir leur surface de stationnement de panneaux solaires. En outre, des panneaux solaires doivent obligatoirement être installés sur tous les bâtiments dont le toit a une superficie supérieure à 300m2. Cette disposition s’applique également aux exploitations agricoles qui construisent par exemple une nouvelle étable. A cela s’ajoute le fait que les panneaux solaires ont une durée de vie limitée et doivent être remplacés à grands frais après environ 20 ans.
D’immenses parcs éoliens et solaires sans que la population ait son mot à dire
Dans le même temps, le PS, les Verts, les Vert’libéraux, le Centre et le PLR veulent réduire les droits démocratiques de la population : La construction de nouveaux parcs solaires et éoliens doit être justifiée à l’échelle nationale par des intérêts supérieurs. En clair, cela signifie que la construction d’immenses parcs éoliens et solaires pourrait être imposée partout en Suisse sans que la population concernée ait son mot à dire.
Des coûts élevés et des prix de l’électricité encore plus chers
Rien que l’extension nécessaire du réseau électrique pour l’énergie solaire est chiffrée à plus de 40 milliards de francs. Ces coûts vont encore renchérir le prix de l’électricité. Or, les ménages doivent déjà payer jusqu’à 500 francs de plus pour l’électricité cette année et des augmentations massives du prix de l’électricité se profilent également pour l’année prochaine.