L’UDC est consternée par la décision de la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter de renoncer sous le prétexte des droits de l’homme aux arrestations à titre préventif de terroristes potentiels. Pour la ministre de la justice, les droits humanitaires et le droit à la protection ne sont manifestement valables que pour les criminels et non pas pour la population du pays.
L’UDC salue les efforts du Conseil fédéral qui entend créer des instruments légaux permettant aux autorités d’agir plus efficacement contre les terroristes potentiels. La tâche centrale de l’Etat consiste cependant à protéger efficacement la propre population contre ces dangers, de même que contre des menaces d’autres genres.
Partant de cette évidence, l’UDC est consternée de voir la ministre de la justice Karin Keller-Suter renoncer dans son message au Parlement présenté aujourd’hui à l’arrestation à titre préventif des terroristes potentiels. Cette attitude est d’autant moins compréhensible que la Conférence des directrices et directeurs cantonaux de la justice et de la police (CCDJP) avait réclamé au cours de la procédure de consultation l’instrument de l’arrestation préventive. Le Conseil fédéral s’y oppose sous le prétexte que cette procédure n’est pas conforme à la Convention européenne des droits de l’homme. Il semble qu’en Suisse les droits de l’homme et le droit à la protection profitent en priorité aux criminels.