L’initiative populaire socialiste pour un revenu de base sans condition porterait un coup fatal notre société libérale fondée sur la responsabilité individuelle et notre système économique.
Le groupe parlementaire UDC a examiné aujourd’hui les objets restant à l’ordre du jour de la session d’automne en cours des Chambres fédérales. L’initiative populaire socialiste pour un revenu de base sans condition porterait un coup fatal notre société libérale fondée sur la responsabilité individuelle et notre système économique. Elle détruirait en peu de temps une prospérité qui est le résultat des efforts de plusieurs générations. C’est dire que l’UDC rejette à l’unanimité ce projet extrémiste. Elle demande bien plus une rapide dérégulation pour garantir l’emploi. Cette proposition fait l’objet d’une interpellation urgente en vue du débat économique qui aura lieu la troisième semaine de la session. Enfin, le groupe constate que le projet de Stratégie énergétique 2050 est toujours aussi insatisfaisant après son examen par la commission préparatoire du Conseil des Etats.
L’UDC s’oppose catégoriquement à l’initiative socialiste pour un revenu de base sans condition de 2500 francs par mois par adulte et de 625 francs pour les enfants et adolescents. L’application de ce projet sonnerait le glas d’une Suisse libérale fondée sur la responsabilité individuelle. Un revenu de base sans condition déclencherait une monstrueuse machine à redistribuer l’argent et des hausses massives d’impôt. Des prestations de solidarité sans contrepartie affaiblissent forcément la volonté à l’effort et réduisent la valeur du travail. Le régime économique de notre pays ne s’en relèverait pas. D’ailleurs, les systèmes de sécurité sociale qui se sont progressivement développés en Suisse offrent une protection suffisante contre la pauvreté.
La stratégie énergétique n’est toujours pas satisfaisante
Les parlementaires UDC continuent également de refuser clairement le projet inapte de Stratégie énergétique 2050. La version retenue par la commission de l’énergie du Conseil des Etats provoque elle aussi dans la pratique une augmentation des subventions, une discrimination choquante des différents agents énergétiques et une interdiction de la recherche scientifique sur l’énergie nucléaire. Elle ne répond clairement pas aux exigences d’un approvisionnement énergétique indépendant, sûr et avantageux. Non seulement la hausse du prix de l’énergie, la surrèglementation et les nombreuses interdictions menacent l’économie suisse, mais ces conséquences négatives portent atteinte à la liberté individuelle et à la propriété privée des citoyennes et des citoyens. Ce programme de mesures proprement indigeste est un péril pour l’emploi et la prospérité.