Le PS, les Verts, les Vert’libéraux, le PLR et le Centre ont voté oui à l’adhésion de la Suisse au Conseil de sécurité de l’ONU, contre l’avis de l’UDC. Par cette irresponsable décision, ces partis enterrent la neutralité de la Suisse, pourtant garante de notre sécurité intérieure et extérieure et de l’aboutissement de solutions pacifiques. Car siéger au Conseil de sécurité de l’ONU, c’est décider de qui va en guerre et qui va en paix ; la Suisse ne peut dès lors plus exercer ses « bons offices » de façon crédible. En outre, notre pays risque désormais d’être mêlé à des conflits sanglants.
L’UDC est consternée par le feu vert accordé par le Conseil national au Conseil fédéral pour l’adhésion de la Suisse au Conseil de sécurité de l’ONU au 1er janvier 2023. Le PS, les Verts, les Vert’libéraux, le PLR et le Centre, tout comme la majorité du Conseil fédéral, portent gravement atteinte à notre pays. C’est en effet le Conseil de sécurité de l’ONU qui décide de qui va en guerre et de qui va en paix. L’adhésion de la Suisse à cet organe composé de superpuissances détruit la crédibilité de notre neutralité et peut potentiellement entraîner notre pays au cœur de conflits sanglants. « Cette décision doit donc être condamnée avec la plus grande fermeté », déclare le président de l’UDC Suisse Marco Chiesa. En outre, l’absence de tenue d’un débat démocratique en amont de cette irréversible décision sur la politique étrangère en raison du blocage par les autres partis est un pur scandale.
Des fronts de guerre au cœur de la Suisse ?
Jusqu’à aujourd’hui, la neutralité fut l’un des biens les plus précieux de notre pays. Elle a en effet permis, d’une part, à la Suisse de ne pas se laisser entraîner dans des conflits étrangers. Elle a également été, d’autre part, un véritable garant de la sécurité intérieure de notre pays pendant plus de 200 ans. Notre pays n’existerait probablement plus sans ce principe de neutralité ; les guerres de religion du XVIe Siècle ou encore la Première Guerre mondiale auraient anéanti la Confédération. En raison de l’immigration de masse en provenance de tous les pays, pratiquement tous les conflits trouvent aujourd’hui une caisse de résonance en Suisse. Le risque que des fronts de guerre se déplacent soudainement au cœur de notre pays (en fonction de l’arme de guerre ou des sanctions économiques que nous prononçons ou que nous soutenons au Conseil de sécurité de l’ONU) est donc bien réel.
Fin de la contribution de la Suisse à davantage de paix
Le Conseil fédéral et les autres partis jouent la carte de l’hypocrisie ; ils se posent en instance morales d’un côté tout en faisant pression de l’autre pour aller vers le Conseil de sécurité de l’ONU, qui décide de qui va en guerre et qui va en paix. Ainsi, ils anéantissent le rôle de la Suisse neutre, qui jusqu’à aujourd’hui, a pu s’engager de manière crédible en faveur de la promotion de la paix car seul un Etat réellement neutre peut être crédible dans l’offre de bons offices. Le PS, les Verts, les Vert’libéraux, le Centre et le PLR ont aujourd’hui agit avec une grande imprudence en mettant fin à cette précieuse contribution à la recherche de solutions pacifiques. Dès aujourd’hui, la Suisse n’est plus un élément de la solution mais bien un acteur du conflit.