Le groupe parlementaire UDC a été informé durant sa séance d’aujourd’hui sur le Pacte mondial de l’ONU pour l’environnement qui est en attente au département de la ministre de l’environnement Simonetta Sommaruga. Il s’agit là une fois de plus d’un accord international qui restreint massivement l’autodétermination de la Suisse et détruit aussi bien l’emploi que la prospérité du pays.
Le département de la ministre de l’environnement Simonetta Sommaruga prépare actuellement le terrain à l’adhésion de la Suisse au Pacte global de l’ONU pour l’environnement. Le groupe UDC s’est donc fait informer durant sa séance d’aujourd’hui de première main par un représentant de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV).
Comme dans le cas du Pacte sur les migrations, le Pacte global de l’ONU pour l’environnement est un accord international idéologique et irréaliste qui, à l’image de l’accord sur la libre circulation des personnes ou de l’accord-cadre avec l’UE, restreindrait massivement l’autodétermination de la Suisse. En adhérant à ce Pacte, la Suisse accepterait en fin de compte que l’ONU lui prescrive combien doit coûter un litre d’essence ou d’huile de chauffage.
La majorité du Conseil fédéral a perdu le sens des réalités
Il est malheureusement à craindre que la majorité du Conseil fédéral n’approuve le Pacte pour l’environnement. Si on se réfère à la récente décision que le Conseil fédéral a prise à l’instigation de la ministre de l’environnement Simonetta Sommaruga, on constate en effet que le gouvernement a perdu complètement le sens des réalités: mercredi dernier, le Conseil fédéral a décidé, en court-circuitant aussi bien le Parlement que le peuple, que la Suisse devra être climatiquement neutre à partir de 2050. Concrètement, cela signifie que la Suisse doit ramener ses émissions de CO2 à zéro en l’espace de 30 ans.
Il s’agit là une fois de plus d’une décision complètement irréaliste. D’une part, le Conseil fédéral se lance dans une grossière propagande électorale pour la gauche et ses complices; d’autre part, il fait un choix dont les résultats catapulteraient la Suisse à l’âge de la pierre. Une Suisse climatiquement neutre est une chose absolument impossible, à moins que nous nous supprimions nous-mêmes. Cet objectif idéologique se traduirait par des interdictions massives, une rééducation du peuple à la mode totalitaire et des coûts énormes pour l’économie et les contribuables. On n’est guère étonné d’apprendre que le Conseil fédéral n’a absolument pas réfléchi aux conséquences – financières notamment – de sa décision. La responsable de ce dossier, la conseillère fédérale Sommaruga, s’est déjà moquée en tant que ministre de la justice des coûts par milliards de francs que provoquait son irresponsable politique d’asile pour les contribuables suisses. Il est d’autant plus inquiétant que son département s’efforce de faire adhérer la Suisse au Pacte de l’ONU pour l’environnement.
Pacte de redistribution et de rééducation
Comme le Pacte sur les migrations, le Pacte pour l’environnement est un pur produit idéologique. Dans son préambule on constate déjà ses visées, à savoir la promotion des droits des migrants et des personnes handicapées. Comme de coutume dans le cadre de l’ONU, cet accord contraint uniquement les Etats qui protègent déjà leur environnement (article 20). Autre disposition problématique: l’article 20 interdit aux pays signataires d’adopter des règlementations contraires au Pacte. Il s’agit là d’une nouvelle manifestation du totalitarisme écologiste qui se traduit pour une croissance constante de la bureaucratie, en opposition avec toutes les recettes du modèle à succès suisse comme un Etat svelte et la libre entreprise. De plus, ce Pacte soutient des organisations d’entraide privées et l’industrie écologiste, donc exige leur financement par l’Etat puisque ce seront ces organisations qui veilleront à l’application du Pacte (art. 14). Il va de soi que les légendes écologistes devront être propagées dans le public via une propagande de masse et enseignées dans les écoles. Des « experts indépendants » contrôleront la fidèle application du Pacte.
L’UDC exige la fin immédiate de cet exercice
L’UDC exige que la Suisse mette immédiatement fin à cet exercice. Elle invite également le Conseil fédéral à enlever ses œillères idéologiques et à revenir sur le sol de la réalité. Cette prise de conscience est d’autant plus nécessaire qu’une récession mondiale semble actuellement se préparer avec des risques énormes pour la Suisse.
La sauvegarde de la sécurité, des emplois et de la prospérité de notre pays dépend avant tout d’un approvisionnement en énergie et en denrées alimentaires à un prix abordable, suffisant, indigène et sûr.
> Les principaux points de l’irréaliste Pacte mondial de l’ONU pour l’environnement