Les efforts entrepris jusqu’ici dans l’aide au développement ont échoué. En Afrique notamment, des pays qui auraient dû profiter des "investissements" effectués pendant des décennies sont…
(UDC) Les efforts entrepris jusqu’ici dans l’aide au développement ont échoué. En Afrique notamment, des pays qui auraient dû profiter des « investissements » effectués pendant des décennies sont aujourd’hui en plus mauvaise position qu’à l’époque coloniale. Des fonds énormes se sont enlisés dans des régimes corrompus ou dans des organisations d’entraide multilatérales qui ne pratiquent aucune transparence. Les autorités concernées n’ont ni stratégies, ni mécanismes de contrôle efficaces. Des mesures financières comme le désendettement favorisent une culture nocive d’irresponsabilité. Cette « aide » est forcément condamnée à l’échec. L’UDC demande une aide au développement transparente et liée aux intérêts de la Suisse.
L’aide suisse au développement doit partir sur des bases nouvelles. Jusqu’ici, la Suisse s’est contentée de distribuer son aide selon le principe de l’arrosoir. On attend toujours des effets positifs dans les pays bénéficiaires. Pour corriger cette situation intenable, il faut commencer par définir des points forts thématiques et géographiques clairs. Les stratégies de la DDC et du SECO doivent être absolument consolidées et fondues en une stratégie globale. Il s’agit d’éliminer les doubles emplois et de délimiter clairement les responsabilités dans les deux administrations.
Il faut cesser de soutenir avec des fonds suisses des gouvernements corrompus et des monstres bureaucratiques. Nombre d’actions entreprises jusqu’ici étaient contreproductives. L’utilité de l’aide au développement n’a jamais pu être prouvée concrètement dans ces cas.
L’UDC invite le Conseil fédéral à réexaminer de fond en comble l’aide suisse au développement. Les objectifs suivants doivent être visés:
Berne, 25 février 2008