Le groupe parlementaire UDC a décidé de ne pas entrer en matière sur le projet de financement additionnel de l’AI. Il n’est pas acceptable de dissimuler les problèmes structurels de cette…
(UDC) Le groupe parlementaire UDC a décidé de ne pas entrer en matière sur le projet de financement additionnel de l’AI. Il n’est pas acceptable de dissimuler les problèmes structurels de cette institution en y injectant des fonds supplémentaires provenant de l’AVS et d’une augmentation de la TVA. En clair, ce projet fait passer à la caisse les seniors et les classes moyennes pour financer la négligence de l’industrie du social.
L’AI a des problèmes de fond et de structure: un trop grand nombre de bénéficiaires de rentes vivent confortablement à la charge de l’Etat. Facile à escroquer, l’AI a vu le nombre de ses rentiers exploser. Aujourd’hui, cette assurance est devenue une institution offrant des rentes d’Etat à toutes sortes de fainéants. Ces abus ruinent une œuvre sociale extrêmement importante au détriment des personnes qui en ont réellement besoin. Ces abus de fond ne peuvent être combattus que par une intervention de fond: seule une réduction du nombre de rentiers permet d’assainir l’AI. Il s’agit de laisser agir les réformes mises en chantier dans le cadre de la 5e révision de l’AI et de lancer dès à présent une 6e révision pour empêcher durablement les abus.
Il faut protéger l’AI contre les abus avant de discuter d’un désendettement de cette institution. Le moindre bon sens humain interdit de verser de l’argent dans un tonneau sans fond. Donner aujourd’hui des moyens supplémentaires à l’AI, ce n’est pas assainir à long terme cette assurance, mais cela sert uniquement à dissimuler les abus qui pourrissent cette institution. L’UDC se défend avec détermination contre ces combines fiscales qui saigneront encore un peu plus les contribuables pour financer des escroqueries sociales.
Berne, 24 novembre 2007