Emmenée par les partis du centre, la Commission de politique extérieure du Conseil national a approuvé aussi bien une augmentation de l’aide au développement que de nouvelles garanties de crédit de…
Emmenée par les partis du centre, la Commission de politique extérieure du Conseil national a approuvé aussi bien une augmentation de l’aide au développement que de nouvelles garanties de crédit de la Banque nationale suisse (BNS) pour un montant de 16,5 milliards de francs afin de venir au secours des Etats en difficulté de l’UE. Les partis du centre ont ainsi satisfait toutes les revendications de la gauche. L’argent des contribuables et les sécurités de la monnaie nationale sont dilapidés. Pour l’UDC, cette attitude est proprement irresponsable.
Alors que les perspectives financières ne cessent de se détériorer, une augmentation de l’aide au développement n’est pas défendable. Une fois de plus les partis du centre se sont inclinés devant les pressions de la gauche. Le soutien des socialistes à l’augmentation des crédits pour le Fonds monétaire international a été ainsi acheté moyennant un marchandage condamnable.
Pour l’UDC, un engagement supplémentaire de plusieurs milliards de francs en faveur du FMI, qui soutient les pays de la zone euro avec un paquet global de 540 milliards de dollars au total, n’est de toute manière pas tolérable. Ces programmes à l’efficacité douteuse comportent des risques importants pour la Suisse qui restreint ainsi sa propre marge de manœuvre financière et monétaire. Que se passe-t-il si d’autres Etats UE plongent dans la crise et si la crise générale de l’euro s’approfondit? Les risques monétaires pris par la BNS ont déjà produit des pertes de plus de dix milliards de francs. Il serait donc plus nécessaire que jamais de ménager les réserves de la BNS.
L’UDC combattra de toutes ses forces au plénum du Conseil national l’augmentation de l’aide au développement et les nouveaux accords d’emprunts avec le FMI.