Communiqué de presse

Groupe UDC: consolidation financière de la prévoyance vieillesse

Réuni en séance aujourd’hui à Weinfelden, le groupe UDC s’est prononcé pour la consolidation financière de la prévoyance vieillesse. Il s’est opposé unanimement à l’accord de Paris sur le climat. Les objectifs visés par cette convention ne peuvent être atteints que moyennant d’onéreuses régulations et d’une nouvelle mise sous tutelle des citoyens. La facture finale devra une fois de plus être réglée par la classe moyenne et les arts et métiers. 

Dans le débat sur la réforme de la prévoyance vieillesse le groupe UDC tient à mettre l’accent sur la consolidation financière de l’AVS afin de la sauvegarder pour les générations à venir. Il estime à l’unanimité que la réduction projetée du taux de conversion dans la prévoyance professionnelle doit être compensée dans cette dernière, comme l’a décidé le Conseil national. Le modèle du Conseil des Etats, qui prévoit à titre de compensation une augmentation de 70 francs des rentes AVS pour les nouveaux rentiers, coûte 700 millions de francs par. De plus, il est en opposition avec la systématique de la prévoyance vieillesse. Ce modèle provoque une société à deux classes au sein de l’AVS, car seul les nouveaux rentiers profiteraient de l’augmentation alors que les autres resteraient les mains vides. Enfin et surtout, cette augmentation de la rente ne bénéficierait précisément pas à ceux qui en ont le plus besoin, car les prestations complémentaires en seraient réduites d’autant, si bien qu’en fin de compte les rentiers les moins aisés ne toucheraient pas plus d’argent. 

Les parlementaires UDC ont rejeté à l’unanimité l’accord de Paris sur le climat. En signant cette convention internationale et juridiquement contraignante, la Suisse s’engagerait à réduire de moitié ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 par rapport au niveau de 1990. Au cas où cet objectif ne peut pas être atteint, la Confédération prévoit d’ores et déjà des interventions supplémentaires comme l’interdiction des chauffages à huile, une hausse des taxes sur les combustibles fossiles et des assainissements obligatoires d’immeubles. Ces mesures devraient être payées par la population. Ajouté à la réduction de 43% de la consommation globale d’énergie imposée par la nouvelle loi sur l’énergie, l’accord de Paris est une nouvelle atteinte massive à l’industrie suisse. Il provoquerait la suppression de nombreux emplois, notamment dans des secteurs clés comme l’acier, le ciment, la construction de machines et la chimie. La prospérité de la Suisse en serait durablement affectée. Le groupe UDC s’oppose catégoriquement à ce nouveau corset que l’Etat veut imposer au pays au détriment de toute la population. 

Le groupe a longuement débattu de la loi sur les jeux d’argent et fini par décider à une forte majorité d’en proposer le renvoi au Conseil fédéral avec le mandat de préparer un nouveau projet mieux applicable, plus libéral et moins bureaucratique. La majorité du groupe s’oppose à des mesures comme des blocages de réseaux qui ne sont pas applicables dans la pratique et qui sont de surcroît nuisibles à une économie libérale comme celle de la Suisse. En revanche, la réglementation des jeux d’argent en faveur de l’utilité publique, qui se fonde sur la décision populaire du 11 mars 2012, a trouvé un large soutien au sein du groupe. 

Le système suranné de l’impôt sur la valeur locative doit enfin être supprimé. Le groupe UDC a donc décidé à l’unanimité d’apporter son soutien à la motion Egloff "Sécurité du logement. Droit d’option irrévocable quant à la valeur locative". La règlementation actuelle est source d’un grand malaise dans la population. Tenant compte des critiques avancées lors du débat sur l’initiative populaire "Sécurité du logement à la retraite", la motion offre à tous une solution équitable. Elle répond aussi aux exigences de la disposition constitutionnelle sur l’encouragement de l’accession à la propriété du logement. La solution proposée n’intervient que modérément dans le système en vigueur, mais en corrige tout de même les plus lourdes déficiences. 

Le Conseil fédéral veut réviser la loi contre le travail au noir. Le groupe UDC condamne sans ambages le travail au noir, mais il estime que la règlementation en vigueur est suffisante. Comme lors du débat au Conseil national, l’UDC proposera au Conseil des Etats de ne pas entrer en matière, voire refusera le projet au vote sur l’ensemble. La nouvelle loi impose une bureaucratie supplémentaire aux entreprises alors que celles-ci sont toujours défavorisées par la faiblesse de l’euro. Les contrôles bureaucratiques des entreprises doivent donc être allégés et non pas alourdis.  

Le groupe UDC a décidé de soutenir le contreprojet à l’initiative populaire "pour la sécurité alimentaire" que le Conseil des Etats a adopté durant la dernière session d’hiver. Contrairement à la Petite Chambre qui recommande au peuple d’accepter le contreprojet et de refuser l’initiative, l’UDC maintient cependant les deux versions et recommande de les accepter toutes les deux, le contreprojet devant être complété par la mention de la production indigène. Le groupe estime que cette modification tient mieux compte des besoins de l’agriculture productrice. Il a donc décidé d’apporter son soutien à la proposition individuelle correspondante. 

A l’issue de la séance, le groupe a rendez-vous avec les quelque 400 personnes qui participent à Weinfelden à la traditionnelle Coupe de yass de l’UDC Suisse. 

 

 
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