Depuis quelques années la politique suisse des transports s’éloigne de plus en plus de la réalité. Alors que nos voisins misent sur la route, comprenant bien qu’il s’agit du principal mode de…
(UDC) Depuis quelques années la politique suisse des transports s’éloigne de plus en plus de la réalité. Alors que nos voisins misent sur la route, comprenant bien qu’il s’agit du principal mode de transport, nous engageons des milliards de francs dans la réalisation de projets ferroviaires pharaoniques. Cet argent manque ensuite pour l’aménagement du réseau routier. L’UDC tire le frein de secours. Elle dépose trois interventions parlementaires qui demandent la suspension des travaux au tunnel du Ceneri, la négociation d’un nouveau traité d’Etat avec l’Italie sur la réception effective des transports ferroviaires ainsi qu’une votation populaire sur le raccordement sud de la NLFA.
Les transports sont d’une importance existentielle pour la Suisse. Ils sont le pilier de la croissance économique, desservent toutes les régions du pays, satisfont au besoin fondamental de mobilité des humains, assurent la cohésion nationale et rattachent la Suisse au reste de l’Europe. Mais au lieu de se référer, comme dans d’autres domaines, aux principes de l’économie et de la croissance, la Suisse investit des milliards dans des modes de transports inefficients comme le rail. La folie idéologique qui anime cette politique ignore la rentabilité et la vérité des coûts. Dans son nouveau document de fond « Oui à la vérité des coûts et à l’efficience – non à l’obstruction idéologique du trafic » (internet: www.udc.ch), l’UDC démontre notamment à quel point la route est moins cher comme mode de transport que le rail.
La NLFA est l’exemple le plus onéreux de cette politique ferroviaire à rebours du bon sens économique. Cela fait longtemps que ce projet s’est écarté de son objectif initial. Le développement du projet et des coûts est totalement sorti du cadre fixé lors de la votation populaire. Le but initial de transférer les transports de la route au rail est également raté. La NLFA est en bonne voie de devenir un des grands désastres politiques de notre époque. Voilà pourquoi l’autorité politique responsable dissimule et enjolive la situation en lâchant au compte-gouttes les mauvaises nouvelles. Cela fait longtemps que l’UDC dénonce les égarements de la politique des transports. Aujourd’hui, elle propose trois mesures pour éviter une nouvelle perte de plusieurs milliards de francs:
Berne, 25 juin 2007