La statistique des naturalisations 2006 confirme une tendance inquiétante: nous avons affaire à des naturalisations en masse. Le record de 2005 a été dépassé de 20% en 2006! Il faut mettre fin à…
(UDC) La statistique des naturalisations 2006 confirme une tendance inquiétante: nous avons affaire à des naturalisations en masse. Le record de 2005 a été dépassé de 20% en 2006! Il faut mettre fin à ces excès. La citoyenneté suisse doit découler d’un droit démocratique libre. Il ne peut être question de la dégrader au niveau d’un simple acte administratif.
Les chiffres publiés aujourd’hui par l’Office fédéral de la migration pour l’année 2006 confirment d’une manière inquiétante la tendance actuelle aux naturalisations en masse. Les 47 607 personnes naturalisées l’an passé correspondent à la population des cantons d’Uri et d’Appenzell-Rhodes Intérieures réunis. On constate une progression de 19,8% depuis 2005. Entre 1991 et 2006, le nombre de naturalisations annuelles a octuplé!
Cette pratique scandaleuse des naturalisations en masse est tout à fait dans la ligne des partis de gauche qui tentent ainsi de maquiller la statistique des étrangers et de dissimuler les problèmes que pose la surpopulation étrangère au niveau des statistiques sociales et criminelles. Et il est d’autant plus inadmissible que l’effectif des étrangers ait augmenté malgré ces naturalisations excessives. Les naturalisations en masse ne règlent pas les problèmes posés par un trop grand nombre d’étrangers – elles les intègrent tout simplement!
Il est grand temps que les citoyennes et les citoyens suisses puissent décider indépendamment et librement des naturalisations. Ils connaissent en règle générale les personnes demandant la citoyenneté suisse et savent très bien si elles sont intégrées ou non. Les tribunaux se mêlent de plus en plus d’affaires qui ne les regardent pas. Cette mise sous tutelle des citoyennes et des citoyens prend des proportions alarmantes. Il n’est plus permis de dire son avis dans son propre pays. Et quand l’autorité compétente refuse une demande de naturalisation, la Commission fédérale contre le racisme lui reproche fréquemment des attitudes racistes. Un développement grotesque, puisqu’il ne semple plu s être permis de dire non dans une démocratie!
Pour l’UDC c’est une évidence: une naturalisation est une décision démocratique. Avec son initiative « pour des naturalisations démocratiques », l’UDC se bat pour que le droit de naturaliser reste acquis aux communes et à leurs citoyens. Car une naturalisation est un choix politique conformément à la loi et à la Constitution en vigueur. Voilà la seule manière de reprendre le contrôle de l’explosion des naturalisations.
Berne, le 12 février 2007