Nombre de cantons préparent ces jours-ci leurs plans d’action en vue de la prochaine hystérie déclenchée par les particules fines. Ces plans comprennent des mesures lourdes contre l’économie et en…
(UDC) Nombre de cantons préparent ces jours-ci leurs plans d’action en vue de la prochaine hystérie déclenchée par les particules fines. Ces plans comprennent des mesures lourdes contre l’économie et en partie aussi contre les ménages privés. L’UDC a déposé une intervention parlementaire exigeant des informations sur les bases légales de ces mesures. Par ailleurs, l’UDC veut savoir si l’imposition anticipée du filtre à particules pour les véhicules diesels en Suisse est conforme aux accords bilatéraux I.
Depuis la nuit des temps, la concentration de poussières fines augmente en Suisse durant l’hiver en raison des conditions météorologiques excessivement stables qui empêchent une ventilation de l’atmosphère. Il n’y a rien de nouveau à cela. Bien que la teneur de l’air en particules fines était presque deux fois plus élevée dans les années cinquante qu’aujourd’hui, les Verts semblent avoir découvert ce phénomène pour en tirer du capital politique. Mort des forêts, ozone, invasion de bostryches ou poussières fines – les hystéries collectives alimentées par le camp rouge-vert sont largement répercutées par les médias pour ensuite disparaître aussi rapidement qu’elles se sont déclenchées. Malheureusement, certains gouvernements cantonaux, offices fédéraux et élus politiques participent avec enthousiasme à ces vains débats.
L’UDC refuse de prendre part à cette hystérie. Elle préfère se fier aux faits établis. Ainsi, elle demande au Conseil fédéral sur quelles bases légales se fondent les cantons en appliquant leurs « plans de mesures à trois niveaux ». L’UDC veut également savoir si l’introduction anticipée du filtre à particules pour les véhicules diesels est compatible avec les accords bilatéraux I (obstacles techniques aux échanges) et avec l’accord de transit (discrimination de véhicules diesels étrangers). L’UDC demande ensuite si le Conseil fédéral est conscient des résultats lamentables des filtres à particules installés après coup en termes de rendement, de fonctionnement et de longévité. Enfin, l’UDC veut savoir si l’Office fédéral de l’environnement et le Conseil fédéral continuent de se fonder uniquement sur l’avis de leur conseiller Andreas Meyer qui travaille parallèlement pour l’industrie internationale des filtres à particules et qui a donc un très grand intérêt personnel à l’installation de cet appareil sur les véhicules en circulation.
Il n’est pas acceptable que le Conseil fédéral prenne ou encourage des décisions qui reposent sur de la pure hystérie, qui violent éventuellement des accords internationaux ou qui privilégient l’industrie rouge-verte de la protection de l’environnement.
Berne, 6 décembre 2006