L’assurance-invalidité (AI) fait chaque année quelque deux milliards de francs de déficit. Sa dette totale atteint aujourd’hui 9,5 milliards de francs. Chaque jour, cette institution dépense plus…
(UDC) L’assurance-invalidité (AI) fait chaque année quelque deux milliards de francs de déficit. Sa dette totale atteint aujourd’hui 9,5 milliards de francs. Chaque jour, cette institution dépense plus qu’elle encaisse. Sous la pression de l’UDC, le Parlement a fini par approuver la Ve révision de l’AI qui ralentit cette évolution dangereuse. L’UDC a déjà demandé une sixième révision pour réduire le nombre de rentiers simulateurs afin que l’AI se retrouve dans les chiffres noirs. Mais la gauche s’oppose à l’assainissement de l’AI. Elle veut même empêcher la lutte contre les abus. On ose espérer que le peuple mettra fin à cette politique néfaste.
L’AI affiche aujourd’hui une dette de 9,5 milliards de francs. Le raison est simple: un trop grand nombre de rentiers par rapport aux fonds disponibles. Il y a dans ce domaine des abus considérables. L’AI attire nombre de faux invalides et d’autres tire-au-flanc. Or, cette institution a été créée pour les personnes réellement handicapées.
Quand plus de 40% des rentiers AI sont des étrangers et qu’un bon nombre d’entre eux présentent des symptômes vagues comme des traumatismes de la colonne cervicale ou des déficiences psychiques, il y a de bonnes raisons de soupçonner des abus. Et quand certains cantons annoncent deux à trois plus de cas AI que d’autres, il est évident que quelque chose ne fonctionne pas correctement. L’AI est abusée. Il faut donc non seulement examiner plus soigneusement que dans le passé les nouvelles demandes de rentes, mais aussi passer au peigne fin les rentes existantes pour repérer les abus – et cela par des médecins spécialisés dans l’AI.
L’AI illustre bien la politique rouge-verte: d’abord l’AI est poussée dans les dettes jusqu’au cou, puis on rembourse la dette avec l’argent des contribuables pour recommencer à faire des dettes. Et pour faire bonne mesure, la gauche s’oppose aussi à toutes les interventions qui pourraient assainir l’AI. Ainsi tourne une spirale sans fin qui attire lentement la Suisse dans le gouffre, car ce mécanisme joue aussi dans de nombreux autres domaines, toujours avec la complicité des socialistes.
L’UDC et la majorité du peuple suisse refusent de rester les mains croisés devant cette évolution. Notre parti combattra avec véhémence le référendum contre la Ve révision de l’AI. Cette réforme est un pas important vers l’assainissement de cette assurance sociale. Et quand le peuple aura enterré ce référendum, il faudra s’atteler à une VIe révision de l’AI pour équilibrer durablement les finances de cette institution.
Berne, le 15 janvier 2007