L’UE est toujours plus arrogante. Elle exige maintenant de la Suisse qu’elle invalide des décisions populaires prises dans les cantons et adapte notre système fiscal à celui du Moloch bruxellois….
(UDC) L’UE est toujours plus arrogante. Elle exige maintenant de la Suisse qu’elle invalide des décisions populaires prises dans les cantons et adapte notre système fiscal à celui du Moloch bruxellois. Selon les bureaucrates de l’UE, les cantons devraient lever plus d’impôts qu’ils n’en ont besoin. L’UDC rejette avec véhémence toute ingérence dans nos affaires intérieures. Elle exige du Conseil fédéral qu’il ne négocie pas et ne fasse aucune concession. Si l’UE devait formuler des menaces de sanctions, le Conseil fédéral doit examiner des mesures de rétorsion. L’UDC exige qu’un débat urgent sur cette querelle fiscale soit agendé lors de la session de printemps afin qu’on sache une fois pour toutes qui décide dans ce pays.
On sait déjà que dans l’UE, ce sont les bureaucrates et les fonctionnaires qui décident. L’UE, qui est pourtant un avocat bruyant de la concurrence, veut interdire par tous les moyens la concurrence fiscale. Cette fière géante semble subitement avoir peur du petit canton alpin d’Obwald ou des gens de Zoug. Cette position contredit notre système fiscal fédéraliste axé sur la concurrence. Toutes les décisions valides aujourd’hui ont été prises par le Souverain, soit la dernière instance politique dans notre pays. Toute ingérence d’un autre Etat doit ici être rejetée sans aucune ambiguïté et sans réserves.
L’UE veut mettre des limites à cette saine concurrence. De cette manière, elle s’ingère dans les affaires intérieures de la Suisse et des cantons. Elle veut dicter le montant des impôts qui doivent être levés sans se soucier s’ils sont utilisés ou non. L’UDC espère que, maintenant, la gauche comprend de manière définitive qu’une adhésion de la Suisse à l’UE est hors de question. La politique du beurre et de l’argent du beurre que la gauche fait miroiter aux yeux de la population suisse est désormais clairement démasquée. L’UDC exige du Conseil fédéral qu’il reste ferme, ne s’engage dans aucune négociation sur le sujet et ne fasse pas la moindre concession. Au contraire, si l’UE devait prendre des sanctions, il faudra qu’il envisage des mesures de rétorsion.
Le Conseil fédéral a adopté jusqu’à présent une position très claire. Afin de le soutenir dans cette voie et afin d’examiner d’éventuelles mesures ainsi que la procédure à envisager, l’UDC exige qu’un débat soit organisé lors de la session de printemps et s’adressera en ce sens au Conseil fédéral.
Berne, le 13 février 2007