Lors de sa réunion à Schaffhouse (SH), le groupe parlementaire UDC aux Chambres fédérales a adopté à l’unanimité une motion demandant la dénonciation de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH), en raison du jugement scandaleux rendu début avril par les juges de Strasbourg dans l’affaire dite des Aînées pour la protection du climat. Il est totalement inacceptable que la Cour européenne des droits de l’homme (CourEDH) s’immisce de plus en plus dans les affaires nationales et prenne des décisions politiques.
La mission de la Cour européenne des droits de l’homme (CourEDH) est de protéger les droits fondamentaux en matière de droits de l’homme. Depuis un certain temps, les juges de Strasbourg étendent cependant leur champ d’action et étendent sans cesse de nouveaux droits et obligations à la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH), auxquels les pays membres n’ont jamais consenti. L’exemple le plus récent est la condamnation scandaleuse de la Suisse dans le cas de la plainte déposée par les Aînées pour la protection du climat, orchestrée et financée par Greenpeace.
Avec ce jugement, les juges de Strasbourg sont devenus les marionnettes des activistes et ont définitivement perdu leur crédibilité. Ils bafouent la séparation des pouvoirs et la démocratie : les tribunaux n’ont pas à prendre de décisions politiques, car ces dernières relèvent de la stricte compétence du législateur démocratiquement élu.
Cette ingérence effrontée de juges étrangers dans les affaires suisses est inacceptable pour un pays souverain. Le groupe UDC exige que le Conseil fédéral dénonce la CEDH à la prochaine date possible. Notre Etat de droit libéral et fondé sur la démocratie directe doit être protégé contre les empiétements institutionnels de la CEDH. Le groupe UDC a décidé à l’unanimité de déposer une motion en ce sens au Conseil des Etats lors de la session d’été. Les droits fondamentaux garantis par la CEDH sont protégés par la Constitution fédérale de la Confédération suisse.
Qui frappe ne doit pas pouvoir automatiquement rester en Suisse
La violence domestique en Suisse est souvent liée à l’immigration. Or, la majorité de centre-gauche au Parlement fédéral entend récompenser la non-intégration en donnant droit à un séjour en Suisse. En effet, les délinquants étrangers ne seraient pas contraints de quitter la Suisse. L’initiative parlementaire 21.504 « Garantir la pratique pour raisons personnelles majeures visée à l’article 50 LEI en cas de violence domestique » du PS, du PLR et du Centre ouvre en outre la porte aux abus. Le groupe UDC rejette la motion à l’unanimité.
Le groupe UDC soutient les motions 23.4241 « Demandes d’asile de femmes afghanes. Corriger le changement de pratique » et 24.3008 « Protection des Afghanes. Examen au cas par cas et contrôle de sécurité » : le changement de pratique du Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) doit être annulé. La loi sur l’asile prévoit l’examen au cas par cas. Cela veut que l’octroi global de l’asile à un groupe de population dépasse les compétences de l’administration. C’est le pays d’origine et non la nationalité qui doit être déterminant pour l’octroi de l’asile. De plus, pour les Afghanes qui ont séjourné en dernier lieu dans un pays tiers, la situation de persécution doit être évaluée selon ce pays. En outre, un contrôle de sécurité doit être effectué pour les maris rejoignant leur famille.
Le groupe UDC s’oppose fermement à l’initiative d’extrême gauche sur la responsabilité environnementale (24.021) des Jeunes Verts : elle entraînerait des coûts massifs et porterait fortement atteinte à la liberté économique. Cette dernière représenterait un désavantage concurrentiel pour l’économie suisse et, en fin de compte, une perte de prospérité pour notre pays.
A l’issue de la séance, les membres du groupe UDC se sont retrouvés au cœur de la vieille ville de Schaffhouse pour une rencontre « UDC proche de vous » (galerie photos) afin d’échanger de manière informelle et conviviale avec la population locale.