La conseillère fédérale socialiste Simonetta Sommaruga a décidé aujourd’hui de sa propre autorité de faire venir directement en avion des migrants depuis la Libye en Suisse. Elle ouvre ainsi la fameuse boîte de Pandore. Cette politique fatale et irréaliste augmentera une fois de plus massivement l’attraction exercée sur les migrants de toute l’Afrique et du monde arabe. Elle donne en effet à des millions d’hommes et des femmes l’espoir qu’il suffit de parvenir en Libye pour ensuite être immédiatement transporté par avion dans le système social suisse.
Cette action irréfléchie de la ministre de gauche et de son onéreuse industrie du social ne fera qu’augmenter les problèmes. Elle assume ainsi personnellement la responsabilité de l’encouragement de cette migration illégale et insensée de la pauvreté vers l’Europe. Elle est aussi personnellement responsable du fait qu’un nombre croissant de communes suisses ne savent plus où prendre l’argent pour financer l’explosion des coûts de l’assistance sociale. Et cela dans un contexte où 13% des ressortissants d’Etats tiers sont au chômage et où une proportion en constante d’augmentation de jeunes quittant l’école obligatoire ne savent plus correctement parler et écrire une langue nationale en raison du nombre beaucoup trop important d’enfants étrangers dans les classes d’école.
Face à la misère qui règne actuellement en Libye, il n’y a qu’une seule mesure à prendre: les migrants qui y sont bloqués doivent être ramenés dans leurs pays d’origine. Voilà la seule manière de leur faire comprendre qu’il ne vaut pas la peine de prendre la route difficile et onéreuse vers la côte méditerranéenne. Dotée de quelque trois milliards de francs par an, l’aide suisse au développement dispose largement des moyens nécessaires pour financer des projets dans ce sens. Nous invitons le Conseil fédéral in corpore à stopper cette action lancée indépendamment par la conseillère fédérale socialiste au détriment des intérêts de la Suisse. Le groupe parlementaire UDC déposera d’ailleurs la semaine prochaine une intervention pour retirer au gouvernement la compétence de fixer et d’accueillir des contingents de migrants.
Lire également à ce sujet l’éditorial du conseiller national Adrian Amstutz: Cela suffit, Madame la Conseillère fédérale Sommaruga!
Le Conseil fédéral a décidé aujourd’hui de la manière dont il entend appliquer la loi d’exécution de l’art. 121 a cst. (initiative contre l’immigration de masse) au niveau de l’ordonnance. Ce projet a déjà été rejeté par l’UDC dans le cadre de la procédure de consultation. Il ne correspond absolument pas à la volonté du peuple et des cantons parce qu’il ne fixe ni plafonds, ni contingents et ne permet pas à la Suisse de gérer à nouveau de manière autonome l’immigration sur son territoire. Son principal effet est de mettre en place une lourde bureaucratie qui charge notamment les PME. C’est se moquer du monde que d’oser affirmer que ce projet introduit une préférence nationale alors que les étrangers UE peuvent également s’annoncer aux offices régionaux de placement. Ce texte est d’autant moins acceptable que les requérants d’asile et les personnes admises provisoirement en Suisse – donc des requérants qui n’ont pas de motifs d’asile, mais que l’on renonce à renvoyer – profiteront également des activités de placement financées par l’Etat. L’année prochaine, l’UDC lancera son initiative populaire de limitation afin que la volonté du peuple, qui exige une modération de l’immigration, puisse enfin s’imposer.
Réponse de l’UDC à la procédure de consultation: Gestion de l’immigration (art. 121a cst.)