Selon une récente enquête internationale, la Suisse n’occupe plus que le 14e rang au palmarès de la compétitivité. Même l’Autriche a aujourd’hui dépassé la Suisse. Qui est responsable de cette…
(UDC) Selon une récente enquête internationale, la Suisse n’occupe plus que le 14e rang au palmarès de la compétitivité. Même l’Autriche a aujourd’hui dépassé la Suisse. Qui est responsable de cette situation? La politique de gauche qui détruit notre économie. Contre toutes les règles du bon sens économique, les partis de gauche et les gouvernements cantonaux se battent becs et ongles contre le paquet d’allègement fiscal et soutiennent en contrepartie une hausse de la TVA de l’ordre de 25%. Et pour faire valoir leur position, ils ne se montrent pas trop regardant sur les arguments avancés dans la campagne de votation.
Durant les 15 ans écoulés, la Suisse a augmenté ses impôts comme aucun autre pays comparable. De plus en plus de lois et de restrictions freinent la croissance économique et affectent l’attractivité de la place économique et industrielle suisse. Voilà le résultat de la politique d’obstruction pratiquée systématiquement par la gauche et ses alliés. Et voilà aussi le résultat de le mentalité d’épicier des directeurs cantonaux des finances qui songent d’abord à remplir leur caisse avant de s’intéresser à la croissance économique et à la prospérité commune.
Bien que la Suisse ne cesse de reculer dans le classement international des places économiques, la gauche et certains gouvernements cantonaux se battent avec véhémence contre des allègements fiscaux. Par contre, ces mêmes milieux soutiennent une augmentation de la TVA de près de 25%! Dans cette campagne de votation, les adversaires de cette réforme fiscale ne reculent devant aucun moyen, y compris le mensonge et la violence. Cette campagne grossière et déloyale est en effet marquée par des attaques physiques (entartages, etc.) et des déformations grossières de la réalité. Et au lieu de s’inquiéter de la hausse constante des impôts et des entraves au développement économique, les gouvernements cantonaux discutent gentiment de subventions aux leçons de musique et du prix d’entrée des piscines!
Pourquoi l’Autriche a-t-elle dépassé la Suisse? La réponse est fort simple: l’Autriche a baissé sa charge fiscale de plusieurs milliards d’euros ces dernières années, donnant du même coup de précieuses impulsions à son économie. Si la Suisse ne veut pas perdre encore plus de terrain, le souverain doit absolument dire oui le 16 mai prochain au paquet d’allègement fiscal. Lors de sa séance d’aujourd’hui, le groupe UDC a souligné une fois de plus cette nécessité.
Berne, 5 mai 2004