UDC est profondément inquiète devant certains développements de ces dernières semaines. La liberté d’opinion et de réunion est systématiquement menacée et violée par des casseurs gauchistes alors…
L’UDC est profondément inquiète devant certains développements de ces dernières semaines. La liberté d’opinion et de réunion est systématiquement menacée et violée par des casseurs gauchistes alors que les autorités font preuve d’une passivité coupable devant ces agissements. La tenue du congrès de programme de l’UDC à Lausanne a été empêchée et les locaux de travail de l’UDC ont été envahis. Le but de ces actions est évidemment d’empêcher l’UDC de faire son travail politique. L’UDC n’accepte pas cette violation de la liberté d’opinion et de réunion, deux droits fondamentaux centraux de la démocratie. Elle lance un appel aux autorités de tous les niveaux afin qu’elles s’opposent elles aussi à ces agissements antidémocratiques. L’UDC demande l’ouverture d’un débat urgent sur ce thème durant la session d’hiver en cours. Une intervention parlementaire dans ce sens a été déposée.
La liberté d’opinion et de réunion a été violée, voire foulée au pied, à plusieurs reprises en Suisse durant les semaines passées. L’UDC ne pourra tenir son congrès de programme du 4 décembre 2010 ni dans la grande salle de Beaulieu, ni à l’Université de Lausanne, donc à l’endroit même où le Parti socialiste suisse a pu tenir sans être dérangée son congrès il y a un mois. Après avoir reçu quelques menaces et protestations, l’Université de Lausanne, une institution largement financée par les contribuables, a décommandé l’UDC. Les autorités cantonales approuvent cette attitude. Faute d’un local pouvant l’accueillir, l’UDC a donc été contrainte de tenir son assemblée de samedi prochain en plein air dans un champ près de Gland/VD.
Avant et après la votation du 28 novembre 2010 des assemblées et des locaux de travail de l’UDC ont été attaqués violemment. Le secrétariat de l’UDC du canton de Vaud à Lausanne a été occupé par des casseurs. Le secrétariat de l’UDC Suisse a également été attaqué et a subi des dégâts importants, tout comme le lieu de rencontre fixée par l’UDC pour le dimanche des votations. Il y a eu de surcroît plusieurs actes de vandalisme et agressions ces derniers jours contre des secrétariats cantonaux et des stands tenus par l’UDC dans la rue. Le but de ces exactions est manifestement d’empêcher l’UDC de faire son travail politique.
La passivité des autorités
Ces attaques systématiques d’ennemis de la démocratie contre le plus grand parti politique de Suisse sont sans exemple dans l’histoire de ce pays. Elles doivent être sévèrement condamnées. Le plus inquiétant, cependant, est de constater la passivité des autorités qui sont incapables ou qui n’ont pas la volonté de protéger la liberté d’opinion et de réunion. Par leur attitude, elles tolèrent des menées extrémistes. Parallèlement, il est possible sans problème de garantir moyennant un important dispositif de sécurité des conférences internationales comme le Sommet de la Francophonie dans le canton de Vaud ou des visites de chefs d’Etat représentant un important risque de sécurité.
Les droits fondamentaux de la démocratie sont en péril
La liberté d’opinion et de réunion sont des droits fondamentaux démocratiques qui permettent aux citoyennes et aux citoyens de se forger librement une opinion pour ensuite l’exprimer tout aussi librement. Ces droits de la liberté ont toujours servi dans l’histoire à protéger les citoyens contre les excès du pouvoir de l’Etat. Aujourd’hui nous nous retrouvons dans une situation où certes l’Etat n’invalide pas officiellement ces libertés constitutionnelles, mais où il refuse de les garantir pour une partie de la société: quand des casseurs peuvent décider qui peut se réunir, quand comment et où, la Suisse tombe au niveau de systèmes totalitaires dans lesquels
l’Etat se fait complice de mouvements violents réprimant systématiquement l’opinion non conforme d’un parti démocratique.
Combattre les forces hostiles à la démocratie
L’UDC ne se laisse pas museler par des casseurs et des autorités complaisantes à l’égard de ceux-ci. Elle attend cependant de toutes les forces politiques de ce pays qui s’engagent pour la démocratie à s’opposer à ce dangereux développement. Les autorités de tous les niveaux de l’Etat sont appelées à garantir et à protéger la liberté d’opinion et de réunion.
Berne, 1er décembre 2010