La pression de l’UDC a des effets: les représentants du PLR au Conseil fédéral abandonnent enfin leur politique Covid-19 antilibérale et hostile à l’économie et évoluent en direction d’une ouverture. Reste que les choses avancent trop lentement: compte de la situation réelle, le confinement doit être immédiatement levé et toutes les branches doivent pouvoir rouvrir, égalité des droits oblige.
Les assouplissements supplémentaires approuvés aujourd’hui par le Conseil fédéral confirment que les deux représentants PLR au Conseil fédéral ont enfin cessé de pactiser avec la gauche hostile à l’économie. La décision prise aujourd’hui par le gouvernement constitue aussi un aveu indirect du ministre de la santé Alain Berset que la fermeture des terrasses des restaurants dans les stations de ski n’avait aucune base épidémiologique, mais n’était qu’une pure mesure chicanière et un moyen de ce conseiller fédéral socialiste de faire la démonstration de son pouvoir.
Les décisions prises aujourd’hui tendent certes dans la bonne direction, mais il ne s’agit que de très petites ouvertures. Compte tenu de la réalité des faits, le Conseil fédéral devrait stopper immédiatement le confinement et lever l’interdiction de travailler dans les secteurs de la gastronomie, de la culture, des sports et des loisirs. Autoriser des réunions de 50 personnes dans des locaux, mais maintenir la fermeture des restaurants est totalement arbitraire et incompréhensible. De plus, la grande confusion des règlementations se prolonge.
La situation économique est dramatique. Des branches complètes sont à terre par ordre de l’Etat. Preuves en sont les indicateurs actuels du marché du travail:
Détail qui illustre le sans-gêne de l’Etat: pendant que les pouvoirs publics paralysent l’économie, l’administration fédérale continue de se gonfler. En 2020, année de crise Covid-19, l’effectif du personnel de l’administration s’est accru de 669 postes à temps complet.
Marco Chiesa: « Les habitants de ce pays paient le prix fort pour des mesures disproportionnées »
La poursuite du confinement partiel actuel ne repose sur aucune base sérieuse. Durant le mois de février 2021, le nombre de décès était même moins élevé qu’habituellement en cette période de l’année. Il est dès lors totalement disproportionné de continuer d’imposer des restrictions massives aux secteurs de la gastronomie, de la culture, du sport et des loisirs, a relevé Marco Chiesa, président de l’UDC Suisse: « Les habitants de la Suisse, et notamment les jeunes, paient le prix fort pour ces mesures – en termes sanitaires, psychologiques, économiques et sociaux. » Compte tenu de l’évolution de la situation, le Conseil fédéral doit accélérer les choses afin que l’Etat cesse d’étrangler les citoyennes et les citoyens.
Marco Chiesa constate avec satisfaction que les pressions de l’UDC ont des effets et que les conseillers fédéraux PLR acceptent enfin de remettre à sa place le ministre de la santé Alain Berset: « Les représentants PLR au Conseil fédéral abandonnent enfin leur politique antilibérale qui détruit des emplois et des existences professionnelles. »
Accélérer la vaccination et les tests
En plus de levée immédiate du confinement, l’UDC exige une accélération de la campagne de vaccination et une application rigoureuse du régime des tests. « La fermeture des centres de vaccination pendant les fêtes de Pâques est une négligence que nous n’avons pas les moyens de nous offrir », critique Marco Chiesa. Chaque jour d’attente inutile fait perdre des plus-values pour des douzaines de millions de francs. La devise du président de l’UDC est claire: « Forza la vaccination! Basta le confinement! »