Face à la dégradation de la sécurité en Europe et des flux migratoires imprévisibles qui déferlent sur notre continent, la garantie de la sécurité du pays et de sa population est une tâche prioritaire pour les années à venir.
Il est absolument incompréhensible aux yeux de l’UDC que le Conseil fédéral ne prévoie pas, dans son message sur l’armée adopté aujourd’hui, le cadre financier de 20 milliards de francs exigé par le Parlement pour les années 2017 à 2020 et se contente de 18,8 milliards. 20 milliards de francs, soit cinq milliards par an, constitue le strict minimum pour assurer un niveau minimal de sécurité.
L’UDC a souligné à plusieurs reprises que son soutien au projet "Développement de l’armée" dépendait des moyens financiers mis à disposition à cet effet. Faute d’un financement suffisant, les objectifs de la réforme de l’armée ne peuvent pas être atteints et la sécurité du pays ne peut pas être durablement assurée. Le Conseil des Etats aura la possibilité le 7 mars de rétablir à l’intention du Conseil fédéral le crédit-cadre à 20 milliards de francs pour les années 2017 à 2020 conformément aux décisions antérieures du Parlement. S’il ne le fait pas, l’UDC refusera ce projet de réforme.
Face à la dégradation de la sécurité en Europe et des flux migratoires imprévisibles qui déferlent sur notre continent, la garantie de la sécurité du pays et de sa population est une tâche prioritaire pour les années à venir. Les moyens financiers nécessaires à cet effet doivent être absolument mis à disposition.