Le Comité de l’ONU contre la discrimination raciale (Cerd) et diverses organisations non gouvernementales critiquent une fois de plus la Suisse en raison de sa prétendue "mentalité raciste" et…
(UDC) Le Comité de l’ONU contre la discrimination raciale (Cerd) et diverses organisations non gouvernementales critiquent une fois de plus la Suisse en raison de sa prétendue « mentalité raciste » et exigent que le racisme soit combattu plus activement dans notre pays. Cette immixtion dans les affaires intérieures de la Suisse a son origine dans un rapport de la Direction du droit international public de la Confédération. Conclusion: les internationalistes et autres eurofanatiques installés à Berne ne reculent devant aucun moyen pour affaiblir la démocratie directe.
Tenant séance à Genève, le Comité de l’ONU contre la discrimination raciale (Cerd) a examiné la situation en Suisse concernant l’application de la Convention contre le racisme. La Cerd se considère comme un organe de surveillance de cette convention et exige des rapports sur la situation dans les pays signataires. Le rapport sur la Suisse émane de la Direction du droit international public qui s’est livré à une auto-accusation dans les règles de l’art. Par exemple, au chapitre de la « violence policière » les fonctionnaires du DFAE mettent une fois de plus en accusation les hommes et les femmes qui œuvrent dans des conditions difficiles pour la sécurité en Suisse. Une absurdité: par des prises de positions aussi déplacées, les autorités fédérales encouragent en réalité les représentants des organisations non gouvernementales (ONG) et les bureaucrates supranationaux à s’attaquer à la Suisse.
A côté du rapport officiel de la Suisse, cette procédure d’examen repose sur un rapport dit alternatif d’une coalition d’ONG. La Commission fédérale contre le racisme (CFR) y est également allée de sa propre prise de position à l’intention du Comité. Cette procédure est proprement inacceptable et démontre clairement les intentions de ses auteurs: les ONG et la CFR agissent à leur propre compte comme lobbyistes et tentent, avec l’aide de l’ONU, d’étendre leur influence au détriment des institutions démocratiques de la Suisse. Il n’en a pas fallu autant pour que le Comité de l’ONU déclare que « le gouvernement central doit donner le ton », afin que le peuple suisse change son opinion sur la discrimination raciale.
Le fait que les autorités fédérales participent à ce jeu déplaisant montre clairement que les internationalistes qui infiltrent l’administration et le gouvernement considèrent la démocratie directe comme un obstacle. Ces milieux sont sur la bonne voie de trahir la souveraineté de la Suisse. La volonté populaire est méprisée et les décisions démocratiques doivent céder le pas aux dites normes internationales.
Bien que le Comité ait annoncé son rapport complet pour vendredi seulement, il tente aujourd’hui déjà d’exercer des pressions politiques via les médias afin de dicter ensuite ses exigences pour accaparer de l’argent, des postes et des fonctions, donc d’alourdir la bureaucratie aux frais des contribuables.
Les accusations publiques de cet organe de l’ONU sont intolérables. La Suisse officielle doit prendre position immédiatement et les rejeter fermement et clairement. L’UDC invite le Conseil fédéral à condamner sévèrement ces immixtions dans les affaires intérieures de la Suisse et à publier les noms de ceux qui ont rédigé le rapport officiel sur la Suisse.
Berne, le 12 août 2008