C’est avec satisfaction que l’UDC a pris connaissance du rejet de l’initiative visant la dépénalisation du cannabis. Cette initiative irresponsable des partis de gauche…
(UDC Comité romand) C’est avec satisfaction que l’UDC a pris connaissance du rejet de l’initiative visant la dépénalisation du cannabis. Cette initiative irresponsable des partis de gauche proposait de légaliser le commerce et la consommation des produits à base de chanvre.
Notre parti se félicite de la décision du peuple suisse de ne pas faire de notre pays un eldorado de la consommation des produits stupéfiants et ainsi ouvrir la porte aux acheteurs et aux dealers étrangers. Pour l’UDC l’incitation à la consommation du cannabis, soutenue par la gauche, aurait conduit à une ouverture vers d’autres drogues, une augmentation de la criminalité et de la violence dans nos cités et nos écoles. Le cannabis d’aujourd’hui est une drogue dure, extrêmement dangereuse et dont l’action sur la santé est dramatique. Sa consommation conduit rapidement à des troubles somatiques et à des maladies psychiques telles que psychoses, dépressions, attaques de panique, hallucinations, crises paranoïaques. La propension à la violence augmente au sein de la société et la consommation de tels produits est un facteur important de cette situation. Le cannabis n’est pas inoffensif et il doit rester interdit. L’UDC se félicite de la sagesse du peuple suisse, qui ne s’est pas laissé abuser et qui a rejeté cette initiative trompeuse.
Aux yeux de l’UDC la nouvelle loi sur les stupéfiants consacrait malheureusement la politique erronée des 20 dernières années. Le législateur n’a même pas accepté de renforcer le nouveau texte de la loi en mentionnant que la recherche de l’abstinence pour les personnes dépendantes était à terme l’objectif. Ce qui est une évidence pour l’UDC ne l’était pas pour tous les autres partis qui ont soutenu cette nouvelle loi ainsi que les conséquences financières qui en découle. L’UDC regrette que le Peuple suisse n’ait pas suffisamment pris conscience que désormais la distribution officielle de stupéfiants aux frais des caisses maladie va s’étendre à la cocaïne et à d’autres drogues. Les cantons perdront le contrôle et pourront même être contraints, contre leur volonté, d’ouvrir des locaux d’injection et de distribution de stupéfiants. Le trafic et la consommation seront encore moins poursuivis qu’aujourd’hui.
Ce nouveau cadre législatif va favoriser l’émergence des mafias de la drogue et pourrait contribuer au développement des nouvelles scènes ouvertes de la drogue, en compliquant davantage le travail de la police et de la justice. Aujourd’hui déjà, dans notre pays, la facture de la politique de la drogue coûte 4,1 milliards de francs par an. Plusieurs milliers de toxicomanes dépendants ne sont plus en état de travailler et vivent aux frais de l’aide sociale et de l’assurance invalidité. Devant cette situation l’UDC se bat pour que l’abstinence devienne l’objectif prioritaire.
L’UDC accepte le choix du peuple, mais regrette que les autres partis politiques n’aient pas saisi l’opportunité de cette nouvelle loi pour défendre notre jeunesse et la protéger du fléau de la consommation des stupéfiants. Notre parti ne veut pas laisser les jeunes entrer en dépendance et notre parti s’engage pour une politique pragmatique qui permet de motiver les toxicomanes à s’en sortir, cette vision politique saine n’est malheureusement pas prise en compte dans notre pays.
Berne, 30 novembre 2008