Publiée aujourd’hui, la statistique des frontaliers pour l’an passé indique une croissance record, soit 11,5% par rapport à 2010. Le nombre de frontaliers travaillant en Suisse a ainsi presque…
Publiée aujourd’hui, la statistique des frontaliers pour l’an passé indique une croissance record, soit 11,5% par rapport à 2010. Le nombre de frontaliers travaillant en Suisse a ainsi presque doublé depuis 2000 pour atteindre 259 000 aujourd’hui. Conséquence de la libre circulation des personnes, la situation est devenue incontrôlable dans ce domaine également. D’où pressions croissantes sur les salaires, notamment dans les régions frontalières, mise à contribution massive des infrastructures et augmentation de la demande de résidences secondaires avec les effets que l’on imagine sur le marché du logement. L’initiative populaire UDC « contre l’immigration de masse » permettrait de résoudre ce problème, car elle inclut les frontaliers.
Les régions frontalières ressentent tout particulièrement les conséquences de cet afflux incontrôlable de frontaliers. Depuis 2000, le nombre de ces derniers a, par exemple, augmenté de 271% dans le canton de Neuchâtel, de 238% à Genève, de 209% dans le Jura et de 199% au Tessin. Selon la statistique des frontaliers publiée aujourd’hui, la croissance est particulièrement forte dans les métiers les moins qualifiées. Voilà qui contredit une fois de plus l’allégation selon laquelle la libre circulation des personnes amène surtout une main-d’œuvre qualifiée en Suisse.
Pour l’UDC, il est évident que les frontaliers doivent être inclus dans le contrôle de l’immigration. L’initiative UDC « contre l’immigration de masse » en tient précisément compte. Grâce à ce nouvel article constitutionnel, la Suisse pourra à nouveau piloter de manière indépendante et conformément à ses besoins économiques l’immigration dans le pays. Il s’agit là d’un intérêt primordial de la Suisse.