Communiqué de presse

L’arme d’ordonnance à la maison renforce le systÈme de milice

(UDC) L’initiative populaire "pour la protection face à la violence des armes" passe à côté de la cible et représente un risque de sécurité et un risque politique de fond. La capacité d’engagement…

(UDC) L’initiative populaire « pour la protection face à la violence des armes » passe à côté de la cible et représente un risque de sécurité et un risque politique de fond. La capacité d’engagement de l’armée serait massivement réduite en cas d’acceptation de ce projet. L’UDC demande que le droit de garder l’arme d’ordonnance et la munition à domicile soit maintenu et rejette donc « l’initiative-annabelle ». En revanche, l’initiative UDC pour le renvoi des étrangers criminels doit être soumise rapidement au peuple.

L’initiative « pour la protection face à la violence des armes déposée » aujourd’hui par le magazine « annabelle » (groupe Tamedia) et des milieux politiques de gauche garantit une pseudo-sécurité. En revanche, elle place les citoyens sous tutelle et menace les fondements de notre armée de milice ainsi que l’indépendance et la souveraineté nationales de la Suisse. Les importants droits et libertés que la Suisse accorde à ses citoyens et les obligations civiques qui en découlent se fondent sur des citoyens adultes qui sont conscients de leurs responsabilités. Gardienne de la neutralité permanente, armée et intégrale, l’armée de milice est partie intégrante de cette tradition.

Les tentatives d’interdire la conservation de l’arme et des munitions à domicile soulèvent des graves problèmes de sécurité et de politique. L’idée de base de la milice est minée et la défense nationale est affaiblie. Or, il s’agit de maintenir et même de renforcer la responsabilité individuelle du citoyen-soldat. C’est indispensable au bon fonctionnement de notre armée. Pour sauvegarder l’esprit de milice de l’armée suisse, chaque soldat doit disposer de son arme personnelle. Sur le plan de la politique de sécurité, il serait très discutable de stocker toutes les armes d’ordonnance dans les arsenaux. La constante centralisation – il n’y aura à l’avenir plus que cinq centres logistiques et six centres d’infrastructure – affaiblit la capacité d’engagement de l’armée et la Suisse serait sans défense dans le pire des cas, donc en cas d’attaque. La conservation à domicile des armes militaires est indispensable à la capacité d’intervention d’une armée de milice. L’UDC exige donc que la Suisse maintienne son droit libéral des armes qui permet aux soldats de garder chez eux leur arme d’ordonnance et leur munition. Elle rejette catégoriquement l’initiative « pour la protection face à la violence des armes. »

Cette initiative ne contribuera certainement pas à accroître la sécurité et à réduire la criminalité en Suisse. La criminalité ne se fonde pas sur les armes militaires, mais sur les armes à feu ou armes blanches acquises illégalement. Ces délits, qui sont de plus en plus fréquents, doivent être sévèrement sanctionnés. La forte proportion d’étrangers parmi les délinquants indique bien où il faut intervenir. Voilà pourquoi l’UDC a déposé son initiative « pour le renvoi des étrangers criminels ». Contrairement à l’initiative « annabelle », le projet de l’UDC accroît effectivement la sécurité de la population suisse.

Berne, 23 février 2009

 
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