La majorité du Conseil fédéral cherche systématiquement son salut à l’étranger quand il s’agit de politique de sécurité. Ce constat vaut aussi bien pour Schengen que pour les nouvelles priorités…
(UDC) La majorité du Conseil fédéral cherche systématiquement son salut à l’étranger quand il s’agit de politique de sécurité. Ce constat vaut aussi bien pour Schengen que pour les nouvelles priorités données à l’armée. L’optimisation prévue maintient certes l’idée de la milice, mais les priorités dans l’engagement de l’armée se déplacent nettement à l’étranger. L’UDC demande au contraire que l’armée soit en premier lieu engagée dans le pays en faveur de la population suisse.
Parmi les points positifs de ce projet d’optimisation de l’armée, l’UDC relève le maintien des effectifs militaires actuels et du principe de la milice. Par contre, cette optimisation réduit les moyens affectés à la défense dans le sens classique du terme, alors qu’inversement les capacités pour les engagements à l’étranger sont portés à quelque 500 militaires permanents. On va donc réduire le nombre de formations de chars, de grenadiers et d’artillerie pour pouvoir participer à des actions internationales. La tendance du gouvernement de chercher à résoudre les problèmes nationaux dans le contexte international est de plus en plus manifeste. Preuve en est aussi que l’armée de l’air suisse doit devenir compatible avec l’OTAN.
L’UDC ne permettra pas que l’adhésion de la Suisse à l’UE ou à l’OTAN soit forcée par des moyens détournés. Notre pays a besoin d’une discussion de fond sur son indépendance. Il faut cesser ce bradage de la Suisse par petites portions que ce soit par Schengen, l’UE ou l’OTAN.
L’UDC a élaboré l’automne dernier un document de fond intitulé « Pour une armée de milice adaptée à la menace » (www.svp.ch/file/papier-de-fond-armee-f.pdf). C’est sur cette base que l’UDC mène sa politique de sécurité.
Berne, 12 mai 2005