Le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM), sous la direction de la conseillère fédérale socialiste Elisabeth Baume-Schneider, a modifié de son propre chef la pratique en matière d’asile pour les Afghanes sans que le Conseil fédéral ou le Parlement n’aient pu prendre position. Par la suite, le nombre de ces demandes d’asile a explosé. La demande de l’UDC d’annuler le changement de pratique a échoué au Conseil national, car le Centre s’est une fois de plus allié à la gauche sur ce dossier.
Avec la motion 23.4241 « Demandes d’asile de femmes afghanes. Corriger le changement de pratique », l’UDC et le PLR demandent au Conseil fédéral de revenir sur le changement de pratique appliqué depuis le 17 juillet 2023 concernant les demandes d’asile des Afghanes. Avec ce changement de pratique, le Secrétariat d’Etat aux Migrations (SEM) promettait aux requérantes d’asile afghanes l’octroi de l’asile de manière générale. Par cette décision prise en catimini, le SEM et la conseillère fédérale socialiste Baume-Schneider ont considérablement abaissé la barrière de l’asile et permis le regroupement familial immédiat des Afghanes.
Le changement de pratique du SEM est contraire au droit : chaque demande d’asile doit être examinée individuellement et l’octroi forfaitaire de l’asile n’est prévu que dans le cadre du statut de protection S. Or, une telle décision aurait dû être prise par le Conseil fédéral, de surcroît après consultation des cantons.
Ce changement de pratique risque d’avoir un effet boule de neige ; le nombre de demandes d’asile de femmes afghanes a explosé après la publication du changement de pratique. L’Afghanistan compte 41 millions d’habitants. Selon les chiffres du HCR, environ 9.7 millions d’Afghans étaient en fuite à la mi-2023. Bien plus de 5 millions de citoyens afghans – dont de nombreuses Afghanes – vivent dans les pays voisins de l’Afghanistan. Notre niveau de vie élevé et le droit de rester de facto avec une protection de l’État sont de grandes incitations à venir en Suisse, y compris depuis ces pays tiers sûrs. Par conséquent, encore plus de migrants difficilement intégrables arriveront dans notre pays. La situation, déjà tendue en matière d’asile, va encore s’aggraver.
La population suisse paie le prix fort pour cette politique d’asile : l’activisme en matière d’asile, qui ne repose sur aucun concept clair, engloutit des milliards de francs d’impôts. De plus, cette folie entraîne encore plus de violence et de criminalité importées.
Ceux qui se battent peuvent rester ici
La majorité de centre-gauche n’a guère perdu de temps pour écrire le chapitre suivant de cette absurde politique migratoire : le PS, les Verts, les Vert’libéraux, le Centre et le PLR ont approuvé l’initiative parlementaire 21.504 « Garantir la pratique pour raisons personnelles majeures visée à l’article 50 LEI en cas de violence domestique ». En clair, cela signifie que les personnes qui se battent doivent pouvoir rester ici.
En raison du chaos de l’asile, des milliers d’étrangers difficilement intégrables arrivent chaque année en Suisse. La plupart d’entre eux viennent de pays islamiques, où les femmes n’ont guère de droits. La violence domestique en Suisse est donc plus souvent liée à l’immigration que la moyenne. Les étrangers criminels ne sont pas expulsés et ce bien que la population suisse le veuille. Voilà maintenant la non-intégration récompensée par un droit de séjour en Suisse.
Avec cette politique absurde, le centre-gauche met en danger la tradition humanitaire de la Suisse et la solidarité de la population suisse avec les vrais réfugiés.