Réuni aujourd’hui à Näfels (GL), le comité central de l’UDC Suisse a été informé par un expert sur la situation actuelle en termes de criminalité et de sécurité. Il est évident pour l’UDC que le…
Réuni aujourd’hui à Näfels (GL), le comité central de l’UDC Suisse a été informé par un expert sur la situation actuelle en termes de criminalité et de sécurité. Il est évident pour l’UDC que le combat pour la sécurité doit être intensifié. Les grandes étapes dans cette démarche sont le renforcement du droit pénal, la récupération par la Suisse de sa marge de manœuvre en politique de migration ainsi que le succès de l’initiative UDC pour le renvoi des étrangers criminels. Les membres du comité central ont aussi examiné et adopté à l’unanimité une résolution concernant l’accord de Schengen à l’intention de l’assemblée des délégués de demain samedi.
La statistique criminelle 2009 de la Confédération produit des chiffres inquiétants. 48% des actes criminels commis en Suisse sont le fait d’étrangers dont 14% sont desdits touristes criminels et 4,4% des requérants d’asile. Les étrangers représentent plus de 70% de la population carcérale suisse. Cette situation intolérable est la conséquence de l’ouverture des frontières imposée par la libre circulation des personnes avec l’UE et surtout par l’accord de Schengen. Parallèlement, le Conseil fédéral et la majorité du Parlement s’obstinent à empêcher un renforcement du droit pénal. Le Parlement cherche à couler l’initiative UDC sur le renvoi par un contreprojet mou et inadapté. Face à ces agissements, le comité central de l’UDC a confirmé une fois de plus l’engagement du parti en faveur de la sécurité des citoyennes et des citoyens. Les dysfonctionnements doivent être mis au jour et les politiciens et autorités, qui en sont responsables, doivent être clairement désignés.
En adhérant à l’accord de Schengen, la Suisse a complètement abandonné le contrôle de l’immigration. L’UDC exige une analyse sérieuse et objective de la situation créée par cet accord. Jusqu’à ce jour les autorités ont été incapables de documenter des succès mesurables de l’accord de Schengen. L’unique conséquence objectivement établie de cet accord est une détérioration catastrophique de la statistique criminelle. Les coûts de cet accord sont énormes; le système d’information policière de Schengen n’a pas encore fait la preuve de son efficacité, beaucoup s’en faut, et la Suisse a déjà procédé à plus de cent modifications de son droit sur l’ordre de Bruxelles. Celles et ceux qui, comme le Conseil fédéral et des parties du Parlement, enjolivent la situation et font obstruction à un durcissement du code pénal et à l’expulsion des étrangers criminels, sont finalement responsables du malaise qui règne actuellement dans la population suisse. Fort de ces constats, le comité central a approuvé à l’intention de l’assemblée des délégués de demain une résolution sur la criminalité étrangère et l’accord de Schengen.