Le "paquet" approuvé par le Parlement concernant la libre circulation des personnes empêche l’expression sûre et fidèle de la volonté populaire. Du coup, une votation ne serait qu’une farce. Le…
(UDC) Le « paquet » approuvé par le Parlement concernant la libre circulation des personnes empêche l’expression sûre et fidèle de la volonté populaire. Du coup, une votation ne serait qu’une farce. Le Comité central de l’UDC Suisse a donc décidé aujourd’hui par 37 voix contre 20 (et avec 2 abstentions) de reprendre à son compte la proposition de la direction du Parti et de recommander à l’assemblée des délégués de renoncer à ce qui ne serait qu’un faux-semblant de référendum.
La décision de la majorité du Parlement de lier deux projets distincts, à savoir la poursuite de la libre circulation des personnes avec les anciens Etats membres de l’UE, d’une part, l’extension de la libre circulation à la Roumanie et à la Bulgarie, d’autre part, est antidémocratique et viole de surcroît le droit constitutionnellement garanti de l’expression sûre et fidèle de la volonté populaire. Il est inacceptable que les partis gouvernementaux, le PS, le PDC et le PRD, ignorent volontairement ce droit central pour notre démocratie. Le centre-gauche politique de la Suisse devient le fossoyeur de la démocratie directe!
Appelé à voter sur ce « paquet », le peuple ne pourrait donner qu’une seule réponse à deux questions distinctes. Donc, le peuple serait appelé aux urnes, mais il ne pourrait pas exprimer clairement sa volonté. C’est proprement inadmissible. Le procédé de la majorité du Parlement rend une votation populaire inutile. Pareille farce serait indigne de la démocratie suisse.
Le Comité central a donc décidé aujourd’hui de suivre la proposition de la direction du parti et de recommander à l’assemblée des délégués d’adopter les quatre points suivants:
Berne, 4 juillet 2008