Durant sa séance d’aujourd’hui, le groupe parlementaire UDC a notamment discuté de la session extraordinaire du 9 juin 2011 sur la politique européenne et sur les accords bilatéraux III. Les…
Durant sa séance d’aujourd’hui, le groupe parlementaire UDC a notamment discuté de la session extraordinaire du 9 juin 2011 sur la politique européenne et sur les accords bilatéraux III. Les parlementaires UDC demandent au Conseil fédéral de clarifier enfin sa position en politique européenne. Il n’est pas acceptable que le gouvernement prépare en cachette une large intégration institutionnelle dans l’UE pour ensuite lancer ce projet lorsque les élections fédérales 2011 seront passées. Il s’agit bien plus de retirer enfin la demande d’adhésion déposée à Bruxelles afin de clarifier et de renforcer la position de la Suisse à l’égard de l’UE.
Pour l’UDC, les choses sont claires: la demande d’adhésion toujours pendante à Bruxelles doit enfin être retirée. La Suisse doit clairement annoncer à l’UE qu’elle veut conserver sa souveraineté et qu’elle refuse, par conséquent, de s’engager dans des liens institutionnels et de reconnaître des juges étrangers. Une telle attitude renforcerait la position de la Suisse à l’égard de l’UE. L’argument avancé hier par la présidente de la Confédération, Micheline Calmy-Rey, selon laquelle la demande d’adhésion était adressée à l' »ancienne » UE et serait donc sans objet aujourd’hui, est choquant et inadmissible. Si on suivait ce raisonnement, tous les traités et accords conclus avec la CEE de l’époque seraient aujourd’hui sans objet.
L’UDC est le seul parti politique à refuser rigoureusement une adhésion à l’UE et à oser dénoncer les problèmes que posent la libre circulation des personnes et l’accord de Schengen. Dans la discussion sur le retrait de la demande d’adhésion, les autres partis, notamment ceux du centre, ont l’occasion de prouver si effectivement ils sont sérieux quand ils affirment vouloir renoncer à l’objectif d’adhésion.
Soucis quant à la base de fonds propres de la Banque nationale
L’UDC observe avec inquiétude la baisse constante des fonds propres de la Banque nationale suisse. Cette situation s’explique notamment par les risques énormes que la BNS a pris en achetant des devises étrangères et en s’engageant auprès du Fonds monétaire international. Le groupe UDC déposera encore durant la session en cours diverses interventions parlementaires à ce sujet. Il s’agit notamment d’empêcher la BNS de vendre ses réserves d’or pour enjoliver les comptes.
Berne, 7 juin 2011