Le Conseil fédéral a transmis aujourd’hui au Parlement un crédit-cadre de 257 millions de francs en faveur de la Roumanie et de la Bulgarie. Non seulement la Suisse va donc supporter tous les…
(UDC) Le Conseil fédéral a transmis aujourd’hui au Parlement un crédit-cadre de 257 millions de francs en faveur de la Roumanie et de la Bulgarie. Non seulement la Suisse va donc supporter tous les effets négatifs de l’extension de la libre circulation des personnes, mais en plus notre gouvernement accorde aux deux pays d’Europe les plus affectés par la corruption un crédit « pour atténuer les inégalités économiques et sociales » alors que la Suisse est elle aussi victime d’une grave crise économique.
La Suisse souffre des conséquences de la libre circulation des personnes. Le chômage augmente rapidement et les œuvres sociales sont fortement mises à contribution. L’UDC est le seul parti à avoir régulièrement attiré l’attention sur ces problèmes et ses pronostics se vérifient constamment nonobstant la gauche bienpensante qui préfère fermer les yeux.
Le oui à la libre circulation des personnes avec la Bulgarie et la Roumanie ayant ouvert les portes de la Suisse et de ses assurances sociales aux immigrants bulgares et roumains, la Suisse s’apprête même à soutenir financièrement la corruption qui sévit dans ces deux Etats. Basé sur la loi fédérale sur la coopération avec les pays d’Europe de l’Est, que l’UDC avait combattue, le crédit-cadre demandé par le Conseil fédéral envoie un mauvais signal compte tenu de la situation actuelle; de plus cet argent disparaîtra dans les systèmes corrompus de la Bulgarie et de la Roumanie. L’UE continue d’adresser de sévères accusations de corruption à ces deux pays et elle est même allée jusqu’à geler des contributions financières. Le Bundestag allemand a demandé le 8 mai 2009 l’arrêt immédiat de tous les versements à la Roumanie.
Il est incompréhensible, dans cette situation, que le Conseil fédéral se précipite pour offrir de l’argent à ces Etats. L’UDC combattra donc ce crédit au Parlement.
Berne, 5 juin 2009