Communiqué de presse

Le Conseil fédéral refuse de combattre la délinquance juvénile

Le Conseil fédéral a approuvé aujourd’hui un rapport consécutif à une intervention parlementaire concernant la criminalité en bande. Il estime qu’il n’est pas nécessaire pour le moment d’adapter le…

Le Conseil fédéral a approuvé aujourd’hui un rapport consécutif à une intervention parlementaire concernant la criminalité en bande. Il estime qu’il n’est pas nécessaire pour le moment d’adapter le droit pénal. L’attitude du gouvernement, qui refuse de voir les problèmes de la délinquance juvénile et de durcir le droit pénal, est proprement irresponsable.

Le Conseil fédéral retient dans son rapport qu’il n’est pas nécessaire pour le moment de modifier le droit pénal. Selon le gouvernement, la loi sur le droit pénal des mineurs entrée en vigueur il y a trois ans permet de prendre des sanctions suffisamment sévères contre les jeunes délinquants violents. En adoptant cette position, le Conseil fédéral refuse d’admettre qu’une peine doit aussi avoir un effet préventif. Une fois de plus la Confédération se contente de mener des tâches de coordination et de fabriquer de nouvelles statistiques, donc de gonfler la bureaucratie, au lieu de combattre les problèmes effectifs.

L’UDC exige les modifications suivantes du Code pénal pour répondre à la délinquance juvénile:

  • application du droit pénal des adultes dès 16 ans révolus
  • suppression de la procédure de médiation
  • suppression du blâme simple
  • abaissement à 14 ans de la limite d’âge pour les peines privatives de liberté jusqu’à 4 ans
  • information des enseignants et maîtres d’apprentissage sur les actes pénaux commis par un élève ou un apprenti.

Ces durcissements du régime pénal sont dictés par la réalité. Les jeunes violents savent très bien qu’ils ont toutes les chances de s’en sortir avec des peines légères. L’UDC exige avec insistance un durcissement du droit pénal et du droit pénal des mineurs. Le Conseil fédéral doit enfin agir et prendre des mesures efficaces. Par son laxisme il se fait le complice des délinquants et porte la responsabilité de l’escalade de la violence.

 
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