En décidant aujourd’hui de négocier avec l’Union européenne un accord de libre-échange agricole, le Conseil fédéral sacrifie les paysans suisses. Le développement constaté ces dernières années et…
(UDC) En décidant aujourd’hui de négocier avec l’Union européenne un accord de libre-échange agricole, le Conseil fédéral sacrifie les paysans suisses. Le développement constaté ces dernières années et qui a entraîné une disparition dramatique des exploitations agricoles sera encore accéléré. L’UDC combattra un accord de libre-échange agricole par tous les moyens à sa disposition et lancera un référendum.
En février dernier l’UDC a clairement formulé ses exigences en politique agricole. Le Conseil fédéral n’a de toute évidence pas tenu compte de ces mises en garde, si bien qu’il a décidé d’ouvrir des négociations avec l’UE sur le libre-échange agricole.
Ce choix est dangereux parce qu’il menace les fondements de l’agriculture suisse. L’insécurité financière contre la quelle les agriculteurs se battent tous les jours ira en s’aggravant. Les prix à la production baissent alors que les consommateurs paient toujours plus cher leurs denrées alimentaires. Cette politique menace de surcroît le mandat constitutionnel de l’auto-approvisionnement.
Il s’agit maintenant d’empêcher par tous les moyens – y compris le référendum – que le taux d’auto-approvisionnement de la Suisse tombe en dessous de 30%, que la Suisse abandonne son indépendance, que le Conseil fédéral sacrifie l’agriculture suisse pour pousser la Suisse un peu plus dans l’UE et, enfin, que des milliers d’emplois soient perdus en Suisse au profit de l’étranger.
Pour atteindre ces objectifs, l’UDC maintient ses exigences centrales concernant la politique agricole de la Suisse:
Berne, 14 mars 2008