Communiqué de presse

Le Conseil fédéral veut exproprier les citoyens

L’UDC est consternée par la méfiance que le gouvernement manifeste de plus en plus ouvertement face aux citoyennes et aux citoyens. Appliquant les recommandations révisées du Groupe d’action financière (GAFI), le projet de loi adopté aujourd’hui par le gouvernement restreint l’utilisation d’argent comptant en Suisse et réunit les conditions permettant à l’Etat de mettre la main sur la fortune des citoyennes et des citoyens. Cette politique est méprisable et l’UDC s’y oppose avec détermination.

L’UDC est consternée par la méfiance que le gouvernement manifeste de plus en plus ouvertement face aux citoyennes et aux citoyens. Appliquant les recommandations révisées du Groupe d’action financière (GAFI), le projet de loi adopté aujourd’hui par le gouvernement restreint l’utilisation d’argent comptant en Suisse et réunit les conditions permettant à l’Etat de mettre la main sur la fortune des citoyennes et des citoyens. Cette politique est méprisable et l’UDC s’y oppose avec détermination.

Le projet GAFI vise à limiter l’utilisation d’argent comptant qui est pourtant un moyen de paiement officiel et légal. Des paiements de plus de 100 000 francs devront à l’avenir obligatoirement passer par un intermédiaire financier. Le but de cette obligation de recourir aux banques et de restreindre l’utilisation d’argent comptant est évident: surveiller les transactions financières des citoyens. Le pas suivant sera la mainmise sur ces fonds lorsque l’Etat se trouvera en difficulté pour une raison ou pour une autre. On ne se souvient que trop bien de ce genre d’événement dans l’UE. Comme certains pays voisins ont déjà fortement restreint les paiements au comptant, la limite de 100 000 francs sera sans doute bientôt rendue "euro-compatible", c’est-à-dire abaissée à quelques milliers de francs. L’UDC se battra de toutes ces forces contre un Etat fouineur, contre la mise sous tutelle des citoyens et la suppression de la sphère privée.

Encore plus de bureaucratie
La limitation du trafic d’argent comptant, mais aussi les obligations d’annoncer prévues dans le secteur des actions affaibliront l’économie suisse face à une concurrence étrangère de plus en plus dure. Les obligations d’annoncer et les restrictions concernant les actions au porteur alourdiront la bureaucratie, notamment pour les PME.

 
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