Une fois de plus l’UDC se voit contrainte de rappeler à l’ordre le prési-dent de la Confédération Pascal Couchepin. Dans la presse quotidienne d’au-jourd’hui, celui-ci affirme qu’il ne veut…
(UDC) Une fois de plus l’UDC se voit contrainte de rappeler à l’ordre le prési-dent de la Confédération Pascal Couchepin. Dans la presse quotidienne d’au-jourd’hui, celui-ci affirme qu’il ne veut pas citer de noms concernant la suc-cession du ministre de la défense Samuel Schmid, mais qu’il appartient au Parlement d’examiner les candidats. Il ne peut néanmoins s’empêcher d’at-taquer une fois de plus l’ancien conseiller fédéral Christoph Blocher en rele-vant que le gouvernement de concordance n’avait pas fonctionné durant la présence de celui-ci. Comme conseiller fédéral en exercice, Pascal Couche-pin a juste le droit se taire concernant les élections au Conseil fédéral. A-t-il donc oublié le principe de la séparation des pouvoirs?
Les écarts de langage du président de la Confédération Pascal Couchepin se suivent et se ressemblent. Une fois de plus ce conseiller fédéral sort de son rôle et se mêle de ce qui ne le regarde pas. Comme président de la Confédération il n’a pas à inter-venir dans une élection au Conseil fédéral. Et son appel à l’UDC de faire profession de foi pour la concordance est totalement hypocrite. Ce conseiller fédéral semble ignorer qu’un bon compromis est toujours précédé d’une discussion engagée. Il pré-fère sans doute dicter ses quatre volontés et voir les autres s’y soumettre en toute harmonie.
L’UDC invite le conseiller fédéral Couchepin a non seulement faire une profession de foi pour la séparation des pouvoirs, mais surtout à la pratiquer.
Berne, 21 novembre 2008