Le copinage de la gauche qui entoure les Chemins de fer fédéraux et une gestion à rebours du bon sens ont poussé la caisse de pension des CFF dans le marasme. Sur les quatre idées de solution que…
(UDC) Le copinage de la gauche qui entoure les Chemins de fer fédéraux et une gestion à rebours du bon sens ont poussé la caisse de pension des CFF dans le marasme. Sur les quatre idées de solution que le Conseil fédéral a mises en consultation aujourd’hui, une seule mérite d’être retenue. Les CFF doivent résoudre leur problème par leurs propres moyens et sans aide financière de la Confédération.
Depuis 2001, la caisse de pension de la Confédération n’a plus une couverture financière à 100%. Bien que durant ces quatre dernières années 35 milliards de francs aient été dépensés au total pour le refinancement des caisses de pension de la Confédération et de ses entreprises, nombre de ces caisses présentent toujours des découverts financiers massifs. Le trou dans la caisse de pension des CFF est aujourd’hui si gros que, pour le boucher, chaque personne montant dans un train des CFF devrait payer une surtaxe de 10 francs.
L’UDC a dénoncé plusieurs fois dans le passé ces dysfonctionnements et proposé des mesures pour un assainissement durable. Il est inacceptable que les contribuables doivent une fois de plus cracher au bassinet pour régler la crise financière de la caisse de pension des CFF. Il s’agit bien plus d’assainir cette institution par une réduction de ses dépenses.
Il appartient au CFF et à sa nouvelle direction emmenée par Ulrich Gygi de prouver que l’occupation du poste de président du conseil d’administration n’était pas simplement une affaire de carte du parti, mais que les personnes nommées ont réellement les compétences de sortir les CFF de cette situation difficile. Or, cela ne peut fonctionner que si les dirigeants cessent de faire des promesses irréalistes inspirées par la gauche politique et que la caisse de pension se limite à verser des prestations qui sont garanties en termes de technique des assurances.
Il faut pour cela prendre des mesures d’assainissement dignes de ce nom et mettre fin aux privilèges du personnel des pouvoirs publics par rapport aux salariés de l’économie privée.
Une nouvelle injection de fonds dans des caisses, qui ont déjà a été refinancées (comme celle des CFF et aussi celle de la Poste), est hors de question. Il faut chercher une « solution zéro » sans argent de la Confédération. Le copinage socialiste avec Messieurs Weibel, Gygi et Siegenthaler, qui jouent toujours dans le même club de handball, et le conseiller fédéral Moritz Leuenberger coûte des milliards aux contribuables. L’heure est venue pour que les responsables de cette débâcle assument leurs responsabilités, et cela sans recours aux contribuables.
Il va de soi que l’UDC rejette aussi les mesures proposées pour l’assainissement de la caisse de pension ASCOOP parce que cela n’est certainement pas une tâche de la Confédération.
Berne, 2 juillet 2008