Communiqué de presse

Le groupe UDC confronte la conseillère fédérale Baume-Schneider à la situation insoutenable dans le domaine de l’asile. 

Le chaos de l’asile a pris une ampleur insoutenable. Le groupe parlementaire fédéral UDC a reçu la conseillère fédérale socialiste Elisabeth Baume-Schneider lors de sa séance de ce jour et a cherché à savoir comment elle comptait mettre fin à ces dysfonctionnements. Du point de vue de l’UDC, la rencontre a été décevante : au lieu de mettre fin au chaos de l’asile, la conseillère fédérale Baume-Schneider ne résout aucunement le problème et ce sur le dos des cantons, des communes et de la population suisse.

Les membres du groupe UDC ont confronté la ministre de l’asile Baume-Schneider aux conséquences nuisibles de sa politique d’asile pour la population. Les conseillers nationaux Nicolas Kolly (FR), Thomas Knutti (BE), Monika Rüegger (OW), Marcel Dettling (SZ), Yvan Pahud (VD) et Michael Götte (SG) ont décrit la situation intolérable dans leurs cantons, où des harcèlements allant jusqu’au viol ont lieu presque quotidiennement, comme à Zurich, où un Afghan a violé une joggeuse en plein jour, ou au Tessin, où deux Algériens ont abusé sexuellement d’une mineure dans les toilettes du train. Les vols et les cambriolages sont monnaie courante, tout comme les bagarres ou autres actes de violence ; la police doit régulièrement intervenir dans les centres d’hébergement pour demandeurs d’asile, comme le montre l’exemple de Glaubenberg (OW). Les conseillers nationaux ont également évoqué les écoles surchargées ainsi que les traitements gratuits chez les dentistes et la perte de confiance de la population suisse : on a le sentiment que les responsables de cette misère ne veulent pas résoudre ces problèmes.

Certes, la conseillère fédérale Baume-Schneider n’a pas contesté la nécessité de réformes dans le domaine de l’asile. Mais comme la Suisse est liée par des accords internationaux et par la Convention relative au statut des réfugiés, il n’est par exemple pas possible juridiquement de transférer les procédures d’asile dans un pays tiers sûr ou dans des zones de transit à la frontière nationale, et ce malgré le fait que d’autres pays européens et même l’UE souhaitent entre-temps mettre cela en œuvre.

Les faits dans le domaine de l’asile sont ahurissants :

  • La majorité des demandeurs d’asile ne sont pas des réfugiés au sens de la loi ;
  • en règle générale, ceux qui disent « asile » restent ici ;
  • plus de 75% des demandeurs d’asile viennent de pays islamiques et sont majoritairement des hommes jeunes ;
  • les coûts explosent – rien que la Confédération dépense cette année 4 milliards de francs pour l’asile, soit l’équivalent de 1’800 francs d’impôts pour un ménage de quatre personnes ;
  • presque tous les demandeurs d’asile arrivent en Suisse en provenance de pays tiers sûrs ;
  • pratiquement tous les pays européens ont réintroduit des contrôles aux frontières, il n’y a qu’en Suisse qu’il n’y a toujours pas de contrôles systématiques aux frontières ;
  • le nombre d’entrées illégales en Suisse bat tous les records : en 2022, plus de 52’000 clandestins ont été appréhendés, de janvier à octobre 2023 ; ils étaient 40’924, le chiffre effectif est probablement plusieurs fois supérieur ;
  • l’accord de Schengen-Dublin est un échec : les frontières extérieures de l’UE ne sont pas protégées et la réadmission des cas Dublin ne fonctionne pas. L’Italie refuse même de réadmettre les demandeurs d’asile.

Du point de vue du groupe UDC, la visite de la ministre de l’Asile a été décevante : la conseillère fédérale socialiste met l’accent sur l’approvisionnement des demandeurs d’asile et sur la recherche d’encore plus de places d’hébergement. Elle ne veut pas s’attaquer au fond du problème. Le groupe UDC demande l’introduction immédiate de contrôles aux frontières, le renvoi des migrants (d’asile) illégaux, l’externalisation des procédures d’asile, l’arrêt des prestations en espèces aux demandeurs d’asile, l’arrêt de l’asile pour les migrants qui arrivent en Suisse en provenance de pays tiers sûrs. C’est la seule façon de mettre un terme à l’afflux de migrants d’asile indésirables en provenance du monde entier. Le président du groupe parlementaire Thomas Aeschi a remis à la conseillère fédérale Baume-Schneider une pétition munie de plus de 15’000 signatures, qui demande l’introduction immédiate de contrôles aux frontières et l’arrêt du chaos en matière d’asile. Lors de la session d’hiver, le groupe UDC déposera des interventions aux Chambres concernant ses revendications. 

 
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