Le groupe UDC rejette à l’unanimité une interdiction de conserver l’arme militaire à domicile. Pour accroître la sécurité en Suisse, les parlementaires UDC recommandent en revanche l’examen rapide…
(UDC) Le groupe UDC rejette à l’unanimité une interdiction de conserver l’arme militaire à domicile. Pour accroître la sécurité en Suisse, les parlementaires UDC recommandent en revanche l’examen rapide de l’initiative pour le renvoi des étrangers criminels.
Le projet d’interdire la conservation de l’arme militaire à domicile comporte plusieurs risques. Cette interdiction donne une fausse impression de sécurité et remet en question la maturité et la responsabilité individuelle du citoyen. Cet affaiblissement du système de milice menace la souveraineté, l’indépendance ainsi que la neutralité permanente, armée et intégrale de la Suisse. La mission de l’armée suisse est de défendre le pays. Le système de l’armée de milice doit donc être renforcé et l’état de préparation de l’armée amélioré. Pour atteindre ces objectifs, il est indispensable que le soldat suisse puisse disposer de son arme. Pour des raisons de politique de sécurité, il est proprement aberrant de vouloir stocker les armes militaires de manière centralisée. Il suffirait de quelques attaques ciblées pour rendre la Suisse sans défense. L’UDC demande à l’unanimité que l’arme d’ordonnance soit gardée à domicile et elle s’engage en faveur d’un droit libéral des armes.
Il faut, en revanche, rétablir la sécurité des citoyennes et des citoyens en Suisse. Les récents événements illustrent l’urgence de cette revendication. Conséquence de la mollesse du droit pénal des mineurs, une jeune femme de 16 ans a été assassinée à Baden. Le meurtrier présumé était connu de la police et l’autorité concernée a même envisagé son internement. A Volketswil (ZH) un jeune Kosovar a tué d’un coup de feu son amie suisse dans une voiture. Ces cas montrent une fois de plus à quel niveau il faut intervenir pour rétablir la sécurité en Suisse: il faut durcir le droit pénal – notamment le droit pénal des mineurs – et le droit des étrangers et l’appliquer dans toute sa rigueur. En outre, l’initiative sur l’internement doit être immédiatement concrétisée pour réduire le danger émanant de criminels récidivistes potentiels. S’agissant des criminels étrangers, l’expulsion doit être systématiquement ordonnée dans les cas graves. Il faut, pour améliorer la sécurité des citoyennes et des citoyens, que les autorités judiciaires mettent fin à leur coupable complaisance à l’égard des malfaiteurs.
En conclusion, l’UDC demande le durcissement du droit pénal, la concrétisation et l’application rigoureuse de l’initiative sur l’internement ainsi qu’une votation rapide sur l’initiative populaire « pour le renvoi des étrangers criminels ».
Berne, 10 mars 2009