L’explosion des primes d’assurance-maladie pèse de plus en plus lourdement sur les budgets des citoyennes et des citoyens. En cette période de crise économique il faut plus que jamais tenter de…
(UDC) L’explosion des primes d’assurance-maladie pèse de plus en plus lourdement sur les budgets des citoyennes et des citoyens. En cette période de crise économique il faut plus que jamais tenter de sauvegarder le pouvoir d’achat de la population. L’UDC exige donc que les primes d’assurance-maladie soit gelées au niveau de 2009 et que, parallèlement, l’obligation contractuelle faite aux caisses-maladie soit levée. En outre, il faut remplacer la liste négative actuelle par un catalogue positif des prestations de base avec pour objectif une économie de deux milliards de francs.
L’allègement des charges financières grevant les citoyennes et les citoyens est un élément central de toute relance économique. Il faut donc prendre de véritables mesures d’économie dans le secteur des caisses-maladie. Dans un premier temps, il s’agit de geler les primes afin qu’il reste à tous davantage d’argent pour vivre. Ce soutien du pouvoir d’achat renforce la consommation et les investissements et constitue donc un important instrument pour sauvegarder des emplois en Suisse.
Lors de sa séance de ce jour, le groupe parlementaire UDC a défini les propositions qu’il déposera en vue du débat urgent de cette session d’été. Le but est de réduire les coûts de la santé publique et de décharger les assurés:
• l’UDC demande un arrêt urgent qui gèle les primes d’assurance-maladie à leur niveau de 2009 tout en levant l’obligation contractuelle. Cette mesure permet d’éviter une nouvelle réduction du pouvoir d’achat des citoyennes et des citoyens. Libérés de l’obligation contractuelle, les assureurs auront la possibilité de réaliser afin la réduction des coûts nécessaire depuis longtemps.
• l’UDC demande l’établissement d’un catalogue positif des prestations de base avec pour objectif d’économiser deux milliards de francs par rapport à aujourd’hui. Parallèlement au blocage des primes, il faut aussi exploiter tous les potentiels d’économie alors que les prestations médicales sont sans cesse étendues. Les prestations médicales contenues dans cette liste seront comptabilisées via l’assurance de base.
La situation actuelle exige des réformes en profondeur, aussi bien au niveau de l’économie générale que dans le domaine concret de la santé publique. Des arrêtés fédéraux urgents doivent être promulgués pour mettre fin à l’érosion constante du pouvoir d’achat des citoyennes et des citoyens.
Berne, 4 juin 2009