Durant sa séance du vendredi passé, le groupe UDC a discuté intensément de la situation peu réjouissante des finances fédérales. De toute évidence, le Conseil fédéral n’a pas la volonté nécessaire…
(UDC) Durant sa séance du vendredi passé, le groupe UDC a discuté intensément de la situation peu réjouissante des finances fédérales. De toute évidence, le Conseil fédéral n’a pas la volonté nécessaire pour adopter des mesures d’assainissement efficaces. Le groupe UDC a donc préparé diverses interventions parlementaires proposant une action rapide et efficace pour reprendre le contrôle des dépenses.
Le Conseil fédéral et le parlement ne sont manifestement plus à la hauteur des problèmes financiers actuels. Trop timide, la stratégie d’assainissement du Conseil fédéral arrive aussi beaucoup trop tard et, qui plus est, en pleine récession. Et, au lieu de lancer aussi rapidement que possible le premier train fiscal qui ranimerait l’économie et déchargerait les ménages, le Conseil fédéral propose des économies de seulement deux milliards, qui n’agiraient qu’en 2006, et, parallèlement, envisage une hausse des impôts. Une attitude totalement à rebours du bon sens, au yeux de l’UDC.
L’UDC demande l’ouverture d’un débat urgent sur la situation financière précaire de la Confédération durant cette session parlementaire de printemps. Le Conseil fédéral doit être chargé de présenter des scénarios supplémentaires permettant des économies de 3 à 5 milliards de francs. Il appartiendra ensuite au parlement de choisir la variante qui lui convient le mieux.
Le comité du groupe et le secrétariat général du parti ont été chargés d’élaborer les bases pour l’introduction du référendum financier et pour élever le quorum concernant les décisions parlementaires ayant des conséquences financières (frein aux dépenses). En outre, une analyse détaillée la situation des finances publiques sera faite. Le groupe UDC reprendra ce thème lors d’une de ces prochaines séances.
Brunnen, le 21 février 2003)