Soutenu activement par l’UDC, le référendum contre la loi sur le CO2 a abouti avec un résultat impressionnant : plus de 111’000 signatures. Voilà un signal politique clair indiquant que le peuple suisse refuse ce monstre bureaucratique excessivement cher et inefficace. L’UDC s’engagera avec force dans la campagne de votation pour défendre les intérêts de la classe moyenne, des arts et métiers, de la population des campagnes et des pendulaires.
Les signatures à l’appui du référendum contre la révision de la loi sur le CO2 ont été déposées mardi à Berne. En un temps record plus de 111’000 citoyennes et citoyens se sont élevés contre ce projet de loi, plus du double que le nombre nécessaire: la preuve que le mécontentement au sein du peuple suisse est grand. L’UDC a activement soutenu ce référendum issu d’une large alliance réunissant les arts et métiers, le secteur automobile ainsi que des associations de mobilité et du domaine énergétique.
« Onéreuse et inefficace, cette réforme charge de nombreuses familles. La récolte de signatures pour le référendum a obtenu un succès impressionnant, aussi grâce à la précieuse contribution de nombreux membres de l’UDC », a déclaré Marco Chiesa, président de l’UDC Suisse et conseiller aux Etats tessinois, qui ajoute: « Moi-même et toute l’UDC, nous nous engagerons de toutes nos forces pour obtenir un non du peuple à cette loi nuisible sur le CO2. »
La loi sur le CO2 est en opposition avec tous les principes d’une politique libérale et proche des citoyens: elle multiplie les interdictions et prescriptions et provoque des coûts énormes alors que ses effets sur le climat sont négligeables. Le prix de l’essence et du diesel augmentera de 12 centimes par litre et les taxes sur l’huile et le gaz de chauffage augmenteront de plus du double. Une taxe allant jusqu’à 120 francs sera prélevée sur chaque billet d’avion.
Charges supplémentaires de plus de 1000 francs par an
Pour une famille de quatre personnes, les charges supplémentaires qui résultent de cette révision atteignent facilement plus de 1000 francs par an. A ce montant il faut ajouter une hausse des coûts difficilement chiffrables à la suite du renchérissement des transports de marchandises.
Les arts et métiers, les PME, les locataires, les propriétaires immobiliers, les pendulaires et d’une manière générale les habitants financièrement moins aisés des campagnes sont les principales victimes de cette révision. Durant la campagne de votation, l’UDC s’engagera à fond pour les intérêts des personnes touchées et de la classe moyenne.
L’UDC s’était déjà opposée à la nouvelle loi sur le CO2 lors des débats du Conseil national et du Conseil des Etats, mais elle a été battue par une alliance contre nature composée de la gauche, des Verts, du centre et des radicaux-libéraux. Le résultat magnifique de la récolte de signatures pour le référendum est une confirmation éclatante de la politique libérale et raisonnable de l’UDC.