Le plan secret visant l’éviction du conseiller fédéral Christoph Blocher est un projet à long terme des autres partis. L’objectif est d’éliminer Christoph Blocher et l’UDC du Conseil fédéral. La…
(UDC) Le plan secret visant l’éviction du conseiller fédéral Christoph Blocher est un projet à long terme des autres partis. L’objectif est d’éliminer Christoph Blocher et l’UDC du Conseil fédéral. La chronologie des déclarations et des événements révèle que depuis son élection au gouvernement les adversaires de Christoph Blocher tentent de le discréditer et de l’écarter. Le sommet a atteint avec le récent rapport de la Commission de gestion (CdG) du Conseil national. L’unique but de cette prétendue enquête est de charger Christoph Blocher afin que son parti, l’UDC, fasse des mauvais résultats aux prochaines élections fédérales.
Au début, il s’agissait de déclarations individuelles de certains politiques comme par exemple le conseiller fédéral Pascal Couchepin: « Nous l’enfoncerons » (Weltwoche 122/2004). On se rappelle aussi des indiscrétions orchestrées dans le département Couchepin concernant le « franc pour le tourisme » ou encore les reproches de celui-ci contre Christoph Blocher après la votation sur les projets de naturalisation facilitée: « L’attitude de Christoph Blocher est dangereuse pour notre démocratie. »
Puis, la CdG a été instrumentalisée de plus en plus souvent par les adversaires de Christoph Blocher. Il y a eu une enquête concernant son rôle dans la privatisation de Swisscom. Hugo Fasel, conseiller national CSP, a qualifié Christoph Blocher de « danger pour la Suisse ». La CdG du Conseil des Etats a décortiqué pendant des mois le discours de l’Abisgüetli du conseiller fédéral UDC avant de prononcer un blâme.
Les indices annonçant les préparatifs des autres partis en vue de la non-élection de Christoph Blocher se sont multipliés. En décembre 2006, on a assisté à des actions concrètes et en été 2006 le groupe parlementaire UDC devait constater que certains de ses membres avaient été contactés par des représentants d’autres partis. Le 12 décembre, le groupe a décidé de nommer candidats les conseillers fédéraux Schmid et Blocher. Si l’un des deux n’est pas réélu, l’UDC part dans l’opposition. Les autres membres du groupe qui acceptent une élection lors des prochaines élections au Conseil fédéral ne sont plus membres du groupe.
Le 27 août 2007, l’UDC a révélé le plan secret des autres partis en vue de la non-élection du conseiller fédéral Blocher et elle a publié des annonces pour en informer la population.
Depuis la fin du mois d’août le président du PDC, Christoph Darbellay, a déclaré devant plusieurs témoins qu’un « coup sévère » attendait Christoph Blocher. Le 2 septembre, le chef du groupe parlementaire PDC, Urs Schwaller, a chauffé l’ambiance anti-Blocher en offrant une interview à la SonntagsZeitung. Le 5 septembre la conseillère nationale PDC Lukretia Meier-Schatz a présenté devant les médias le rapport tendancieux de la CdG dont le but est de laver de tout soupçon l’ancien procureur fédéral Roschacher tout en chargeant lourdement Christoph Blocher. Le président du PDC Christoph Darbellay a parlé immédiatement d’une « affaire d’Etat potentielle » et le président du PS, Hans-Jürg Fehr, d’ajouter que « l’on voit s’ouvrir des abîmes ». 18 heures à peine après leur publication, l’UDC a désamorcé les documents prétendument « explosifs ». Le plan secret et les intrigues ourdis par les autres partis sont apparus à la lumière du jour. Leurs auteurs n’étaient pas seulement des parlementaires socialistes et verts, mais aussi les partis « C », le PDC et le CSP. Ils ont tous abusé de l’organe de contrôle suprême de la Suisse, la Commission de gestion (CdG), pour dénigrer le conseiller fédéral Christoph Blocher et affaiblir l’UDC.
Cette condamnation par anticipation d’un membre du Conseil fédéral par la Commission de gestion sur la base d’affirmations fallacieuses tendant à induire en erreur le public est unique dans l’histoire de la Confédération suisse. Il est proprement inacceptable pour notre pays que l’on tente de cette manière de déstabiliser un membre du gouvernement pendant des mois pour enfin l’évincer de sa fonction. Le plan secret contre Christoph Blocher exige une mise au jour rapide et sans ménagement – faute de quoi la crédibilité de la plus importante commission parlementaire est durablement compromise. Il va de soi que les personnes qui ont joué un rôle de premier plan dans le déroulement lamentable de l’enquête parlementaire sur l’affaire Roschacher doivent être exclues de la suite de l’enquête.
Bern, 11 septembre 2007