Un rapport publié aujourd’hui par la Commission de gestion du Conseil national sur les mesures d’accompagnement de la libre circulation des personnes démasque les tentatives systématiques du…
Un rapport publié aujourd’hui par la Commission de gestion du Conseil national sur les mesures d’accompagnement de la libre circulation des personnes démasque les tentatives systématiques du Conseil fédéral et de l’administration d’enjoliver les conséquences de la libre circulation. Il confirme clairement que la libre circulation a pour effet direct une augmentation de la pression sur les salaires. Ses auteurs constatent que le Conseil fédéral et l’administration ne contrôlent pas les mesures d’accompagnement et qu’ils argumentent sur la base de chiffres non significatifs et incomplets. Leur conclusion qu’il faut d’autres interventions sur le marché du travail est cependant fausse aux yeux de l’UDC. Au lieu de combattre les symptômes du mal par des mesures inefficaces, voire nocives, la Suisse doit enfin intervenir rigoureusement contre l’afflux de migrants qui échappe à tout contrôle. La Suisse doit à nouveau gérer de manière autonome l’immigration.
Les remarques introductives à l’évaluation des mesures d’accompagnement, dont la Commission de gestion du Conseil national a chargé le Contrôle parlementaire de l’administration (CPA), sont limpides: « Les résultats présentés par le CPA démontrent que l’ouverture du marché du travail s’est accompagnée d’une pression sur les salaires déjà en 2004 et aussi bien dans une situation de haute conjoncture (2006) que durant les périodes économiquement difficiles (2008). Les effets ont débuté dans les régions frontalières et se sont étendus à l’ensemble du territoire suisse. Les premiers travailleurs concernés étaient d’origine étrangère. Toutefois, les travailleurs de nationalité suisse ont aussi fini par être affectés de pressions salariales. La catégorie la plus affectée par ce phénomène est composée des travailleurs les moins qualifiés. La pression sur les salaires n’est pas forcément exercée dans les branches dites à risque. »
Ce rapport confirme un constat que l’UDC fait depuis longtemps: la pression sur les salaires augmente constamment en raison de la libre circulation des personnes. La pire des réactions face à ce phénomène serait de règlementer davantage le marché du travail via des salaires minimaux et d’autres interventions dans la liberté contractuelle des entreprises. Ce serait une erreur fatale face à l’affaiblissement actuel de la conjoncture.
Il s’agit bien plus d’agir enfin contre la cause véritable du problème, c’est-à-dire contre une immigration devenue incontrôlable. La Suisse doit à nouveau gérer et limiter de manière autonome l’immigration. A cet effet, l’accord de libre circulation des personnes doit être adapté. L’initiative UDC « contre l’immigration de masse » réunit les conditions nécessaires à cet effet.
A la fin de cette semaine, l’UDC avait déjà recueilli quelque 130 000 signatures pour son initiative populaire.